Sextoy femme 60 ans : la révolution discrète de la sexualité
après la ménopause

Longtemps tenue à distance des conversations, la
sexualité après 60 ans s’écrit désormais au
présent. Une grande enquête de l’Institut Kinsey, menée auprès de 3
001 femmes de 60 ans et plus, confirme que les sextoys
femmes de plus de 60 ans
s’invitent dans les routines
plaisir, surtout en solo. Les chiffres tranchent et, derrière eux,
un récit récurrent de transformation intime, ce fameux avant/après
qui intrigue. Un modèle en particulier fait la différence, mais pas
celui auquel on pense d’emblée.

Le décor change vite : la pandémie a accéléré les usages, une
étude américaine indiquant qu’un adulte sur cinq a adopté de
nouvelles pratiques sexuelles durant cette période. Ajoutez des
vies plus autonomes (veuvage, divorce, célibat choisi) et des
produits mieux pensés pour les corps ménopausés, et la tendance se
consolide. Reste une question : quel objet concentre l’essentiel
des gains de plaisir et de confiance ?

Étude Kinsey et ménopause : quand l’usage grimpe, les orgasmes
suivent

Les données détaillent une réalité très nette. Parmi les femmes
qui se sont masturbées au moins une fois dans l’année, 56,4 % ont
utilisé un sextoy au moins de temps en temps, et près d’une sur
deux l’emploie toujours ou presque. En couple, l’écart demeure :
38,7 % déclarent en utiliser au moins rarement, et à peine 5 % de
façon systématique. Surtout, plus l’usage en solo est fréquent,
plus les orgasmes sont au rendez-vous, bien
davantage que chez celles qui recourent rarement ou jamais à un
jouet.

La revue Menopause relaie le même mouvement et donne la
parole aux soignants. « Oui, cette tendance est très actuelle. Dans
ma pratique, je vois de plus en plus de femmes de plus de 60 ans
qui assument une sexualité autonome, avec ou sans partenaire. On
sort enfin de l’idée que le désir se termine après la ménopause », a
expliqué Gianpaolo Furgiuele, sexologue, à Doctissimo. Les
utilisatrices en masturbation se disent aussi plus nombreuses à
vouloir davantage de sexualité, signe d’un désir vivant.

Le sextoy préféré des 60+ : pourquoi le vibromasseur externe
change tout

À la question du « favori », l’enquête Kinsey est claire : près
des deux tiers des utilisatrices choisissent un
vibromasseur externe qui stimule la vulve et le
clitoris, quand environ 4 sur 10 ajoutent un jouet pénétrant. Les
autres accessoires restent minoritaires. Ce choix s’explique
aisément après la ménopause : la stimulation
externe contourne la sécheresse vaginale et d’éventuelles douleurs,
ne dépend pas d’une pénétration confortable ni d’une érection
rigide chez le partenaire, et s’adapte à la sensibilité.

Concrètement, un vibromasseur clitoridien
simple, ergonomique et progressif rassure les débutantes et relance
la cartographie du plaisir. L’objectif n’est pas la performance
mais le confort : matériaux doux, intensités fines, bruit discret,
compatibilité avec un lubrifiant à base d’eau. Beaucoup décrivent
un vrai « avant/après » : d’abord la curiosité, puis une aisance
retrouvée, et souvent la surprise d’un orgasme plus accessible.
Résultat collatéral bienvenu, l’orgasme s’associe à un meilleur
sommeil, moins de stress et parfois moins de douleurs.

Et en couple, comment intégrer ce
vibromasseur externe sans gêne ?

Le duo suit, doucement mais sûrement. Même si seules 38,7 % des
femmes en couple en utilisent au moins occasionnellement et 5 %
systématiquement, l’objet peut devenir un allié de complicité.
Proposer de l’essayer pendant les préliminaires, le placer dans la
main qui caresse, choisir ensemble l’intensité : on parle d’un
outil de confort et de partage, pas d’un concurrent. Les chiffres
le confirment, l’usage régulier en solo rend l’orgasme plus
fréquent, et la confiance gagnée profite souvent à la relation.

Les bénéfices dépassent le lit. « Le plaisir libère des
endorphines, de la dopamine et de l’ocytocine. Les femmes
retrouvent un sentiment de vitalité, d’énergie, d’estime de soi. Le
plaisir, c’est le seul anti-stress sans ordonnance et sans effets
secondaires », a-t-il ajouté. Le cadre est posé : la santé
sexuelle
fait partie de la santé tout court. Un
sextoy femme 60 ans bien choisi, d’abord en solo,
puis à deux si on en a envie, devient un outil concret pour se
sentir mieux, au quotidien comme dans l’intimité.