«Les délais d’homologation et le planning de production et de livraison par le constructeur amènent à une mise en service commercial prévue au 1er juillet 2026», annonce l’entreprise dans un communiqué.
Du retard à l’allumage pour le futur TGV de la SNCF. Dans un communiqué diffusé ce mercredi, la SNCF a annoncé que ses futurs trains, les TGV-M, arriveraient finalement l’été prochain. Et ce, alors que le groupe ferroviaire tablait jusqu’ici sur une arrivée de ces nouvelles rames «tellement attendues», selon les mots du ministre des Transports Philippe Tabarot, en début d’année 2026, sans date précise.
«Les délais d’homologation et le planning de production et de livraison par le constructeur amènent à une mise en service commercial prévue au 1er juillet 2026», annonce l’entreprise. Elle précise également que seront alors déployées «4 premières rames de TGV M, qui passeront à 8 rames en circulation en septembre avant d’atteindre un total de 13 rames exploitées à la fin de l’année 2026».
Le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, a par la suite précisé qu’un «retard de livraison» des rames par Alstom expliquait ce décalage de calendrier. L’industriel «n’a pas produit de rames en quantité suffisante. […] Je ne suis pas content de ces retards, mais je suis sûr que d’ici quelques mois on aura tout oublié, tant son caractère est révolutionnaire», a ajouté le dirigeant.
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Remise du «dossier d’autorisation de mise sur le marché»
Cette annonce intervient alors que la SNCF vient de remettre son «dossier d’autorisation de mise sur le marché» pour son train du futur auprès de l’European railways agency (ERA), qui s’occupe notamment de garantir la sécurité du transport ferroviaire. Une étape «décisive», se félicite le groupe tricolore, qui «consacre plusieurs mois d’essais d’admission menés depuis 2023 et qui se sont achevés avec succès fin août 2025 grâce à une intense mobilisation de toutes les équipes de SNCF Voyageurs et Alstom».
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Désormais, la SNCF entend mener une «phase d’essais de pré-exploitation», afin de «préparer l’entrée en service de ce train révolutionnaire». Celle-ci doit durer plusieurs mois : dans son planning publié sur son site, l’entreprise espérait jusqu’alors commencer cette étape «à partir de l’été 2025», pour une entrée en service en 2026. Cette étape doit permettre «d’éprouver la fiabilité du train dans les conditions réelles d’exploitation». Il faudra donc patienter encore un peu avant de pouvoir prendre un café confortablement assis dans les fauteuils flambant neufs du futur TGV.