Après les fusillades dans le quartier de Villejean le week-end du 5 et 6 décembre 2025, le procureur de la République de Rennes annonce l’interpellation de huit personnes. Certaines viennent de Rennes, Paris, et même de Russie.
C’est une vague d’interpellations qu’annonce le procureur de la République de Rennes ce mercredi 10 décembre 2025, après les épisodes de violence à Rennes. Huit personnes ont été interpellées, après les deux fusillades sur la dalle Kennedy du quartier de Villejean à Rennes vendredi 5 et samedi 6 décembre. Certains suspects sont connus de la justice, d’autres non. Certains viennent de Rennes, mais d’autres viennent de Paris ou encore de la Russie.
Des hommes à l’origine d’un kidnapping
Trois jours après, les premiers échanges de tirs vendredi soir à Villejean, quatre individus âgés de 17 à 26 ans ont été arrêtés. L’un d’entre eux est né et vit en Bretagne. Les deux autres sont originaires de la région parisienne. Finalement après leur garde à vue, les suspects majeurs ont été relâchés. Mais les enquêteurs ont découvert que deux d’entre eux ont participé à la séquestration d’un jeune homme. Le 27 novembre 2025, celui-ci a été kidnappé depuis le point de deal de Villejean, puis séquestré à Guichen. Les deux suspects ont donc été transférés à la Section de Recherches de Rennes et placés en garde à vue. L’un des mis en cause présenté a déjà été condamné à de nombreuses reprises, pour des faits similaires.
Parmi les assaillants, un homme d’origine russe
Après la seconde fusillade du samedi 6 décembre, ce sont quatre autres hommes qui ont été interpellés. Ils sont âgés de 16 à 22 ans. Trois sont rennais, le quatrième est originaire de Russie. Ils sont soupçonnés d’avoir ouvert le feu vers 19 heures sur la dalle Kennedy, où quatre détonations de type arme de guerre ont été entendues. Sur place, une arme longue a été retrouvée cachée dans les buissons, près d’un parc pour enfants et plusieurs cartouches récupérées sur place.
Ces coups de feu ont choqué les habitants. Une riveraine avait alors filmé la scène, reprise par de nombreux politiques locaux. Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et infractions à la législation sur les stupéfiants, confiée à la Direction de la Criminalité Territoriale (DCT) du SIPJ d’Ille-et-Vilaine.
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