Après l’affluence record pour Hokusai, le musée d’histoire de Nantes s’empare d’une des plus vastes persécutions de l’histoire . Du 7 février au 28 juin 2026, la nouvelle exposition s’intéressera aux femmes accusées de sorcellerie, du crépuscule du Moyen Âge à l’Époque moderne . Un parcours immersif et vigoureux sera proposé des magiciennes de l’Antiquité aux procès de l’Inquisition.
Loin des clichés et des stéréotypes, l’exposition ambitionne de porter un regard critique et salutaire sur une époque tourmentée . Un sujet dont les enjeux – genre, corps, sexualité, domination, manipulation, oubli – demeurent au cœur des préoccupations contemporaines .

« Circé la magicienne » de John William. Bridgeman Images / Peter Nahum at The Leicester Galleries, Londres
180 œuvres et objets
Près de 180 œuvres, gravures, peintures, manuscrits et objets permettront de reconstituer ce fil vertigineux à l’aide de dispositifs multimédias (films, témoignages, cartes…). Le parcours commencera par les magiciennes de l’Antiquité. Il se poursuit par l’époque médiévale avec les procès, puis sur les chasses aux sorcières aux XVIe et XVIIe siècles. L’exposition se termine par la réappropriation contemporaine de l’image de la sorcière, désormais perçue comme une figure de puissance, affranchie de toute connotation démoniaque .
Réservation recommandée
Il est, depuis mercredi 10 décembre 2025, possible de réserver ses places. Cela se passe en ligne, par téléphone et sur place en billetterie. Les billets sont de 5 à 9 €, et comprennent aussi l’entrée du château des ducs de Bretagne.
Il n’est pas obligatoire de réserver un créneau horaire pour découvrir cette nouvelle exposition temporaire. Néanmoins, le musée de Nantes le conseille fortement, y compris pour les bénéficiaires de la gratuité . Cela pour en garantir l’entrée. L’énorme succès de l’exposition de l’artiste japonais Katsushika Hokusai l’a prouvé l’été dernier.