Elon Musk a reconnu, mercredi, qu’il ne serait pas entré dans la Commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) s’il devait revivre le début d’année. Interrogé dans « The Katie Miller Podcast » sur un éventuel retour au sein de cet organe créé par Donald Trump pour réduire les dépenses fédérales, le patron de Tesla et SpaceX a répondu sans détour : « Non, je ne pense pas ». Il affirme qu’il aurait préféré « travailler à [ses] entreprises » plutôt que s’impliquer dans cette initiative politique.

Cette participation a eu un coût économique et symbolique pour Tesla. Depuis son rôle au sein de l’administration Trump, des appels au boycott ont circulé, des boutiques ont été visées par des dégradations, des stations de recharge incendiées et plusieurs véhicules endommagés. « Ils n’auraient pas brûlé les voitures », a-t-il résumé, estimant que cette implication avait nui directement à l’entreprise et à ses ventes dans le monde.

Quels réels résultats pour le Doge ?

La commission Doge, mise en place dès l’investiture de Donald Trump, devait s’attaquer à la bureaucratie fédérale et aux dépenses publiques. Musk avait évoqué durant la campagne jusqu’à 2.000 milliards de dollars d’économies potentielles, avant de revoir ses projections à 1.000 milliards. La réalité est bien plus modeste : la dernière mise à jour interne de la commission, datée du 4 octobre, ne recense que 214 milliards de dollars de coupes.

Notre dossier sur Elon Musk

Malgré son retrait, l’entrepreneur défend certains résultats. « Nous avons mis un terme à beaucoup de financements qui n’avaient tout simplement aucun sens, qui étaient entièrement du gaspillage ». L’administration avait alors opté pour des mesures radicales : incitations au départ et licenciements de fonctionnaires, suppressions d’agences publiques, réductions massives de l’aide internationale.