Ce sera le plus gros événement cinéma du DCU l’année prochaine, le film Supergirl (anciennement Supergirl : Woman of Tomorrow), porté par Milly « House of the Dragon » Alcock, vient de recevoir une nouvelle affiche inédite et un teaser promettant une virée galactique.
Si l’annonce sismique du rachat de Warner Bros., et par extension de la branche DC Studios, par le géant Netflix a fait l’effet d’une bombe thermonucléaire dans le paysage audiovisuel, les architectes du nouvel univers DC ne comptent pas se laisser distraire. James Gunn, coprésident de DC Studios, est d’ailleurs monté au créneau pour rassurer les foules. Malgré les secousses, la feuille de route du DCU est intacte. Les plans pour les mois et années à venir ne sont pas affectés et la machine créative continue de tourner à plein régime, imperturbable face aux fusions-acquisitions.
Et cet avenir aura surtout un parfum prononcé d’aventure spatiale et cosmique. Une orientation qui se confirmera d’abord sur le petit écran avec la très attendue Lanterns, sorte de True Detective intergalactique doublé d’un buddy movie policier. Mais c’est dans les salles obscures que le virage sera sûrement le plus spectaculaire avec Supergirl. En attendant la bande-annonce complète qui ne devrait plus tarder, le studio a lâché un premier teaser et une affiche qui donnent le ton : Kara Zor-El n’est pas là pour copier son très sage cousin.
Supergirl, Blondie, baston et gueule de bois cosmique
Ce premier teaser, bien que frustrant par sa brièveté, a le mérite de poser une ambiance immédiate bien plus rock’n’roll que celle de Superman. On découvre Milly Alcock, casque de Walkman vissé sur les oreilles, se laissant aller à une petite danse nonchalante au rythme du mythique Call Me de Blondie.
Une introduction pop qui bascule rapidement vers l’action pure. On y voit l’héroïne s’envoler vers la stratosphère, passage obligé pour tout membre de la Super-family qui se respecte, avant de la retrouver dans un cadre beaucoup moins héroïque, dans un bar malfamé, en train de s’envoyer un cocktail flambé (Cucaracha ou Blue Blazer, l’histoire ne le dit pas encore, mais la modération semble optionnelle). Le tout avant d’être menacée par ce qui ressemble à une escouade de mercenaires de l’espace.

Extrait du précédent teaser
Pour enfoncer le clou de la campagne de promo, James Gunn a également dévoilé une nouvelle affiche qui risque de finir sur pas mal de murs de chambre. On y découvre une Milly Alcock impériale, vêtue d’un long manteau marron, mains nonchalamment fourrées dans les poches et lunettes de soleil sur le nez, posant devant le logo iconique de la maison El.
Mais c’est le slogan qui marque le plus : « Truth. Justice. Whatever. » (« La Vérité. La Justice. On s’en tape« ). Une reprise cynique de la devise légendaire de Superman (Vérité, Justice et un avenir meilleur) qui confirme que cette version de Kara, inspirée du comics de Tom King, est une survivante blasée qui a vu mourir sa planète, contrairement à son cousin élevé dans les champs de maïs du Kansas.

Supergirl ne jouera pas petit bras côté casting. Outre Milly Alcock, le film aligne Eve Ridley en Ruthye Marye Knoll, Matthias Schoenaerts en Krem des Collines d’Ocre, et David Krumholtz en Zor-El. La cerise sur le gâteau radioactif reste la présence de Jason Momoa. L’ancien Aquaman change de crémerie au sein du même univers pour incarner Lobo, le chasseur de primes czarnien.
Basé sur un scénario signé Ana Nogueira, le film Supergirl a une date de sortie calée au 24 juin 2026 en France. Vivement la bande-annonce complète.