Ce dispositif est mis en place chaque année à cette période. Une réunion avait lieu mercredi 10 décembre au commissariat central de Montpellier, pour informer et recueillir les attentes des responsables d’enseignes, à l’invitation du directeur interdépartemental de la police nationale.

Comme chaque année, la police nationale déploie un “plan anti hold-up” à l’approche des fêtes de fin d’année, afin de renforcer la sécurité des commerces à Montpellier et dans sa proche périphérie. Mercredi 10 décembre, le directeur interdépartemental de la police nationale de l’Hérault, Benoît Desmartin, accompagné des responsables des bureaux de police de secteur (Mosson, Lattes…) avait convié au commissariat central les représentants de magasins et centres commerciaux. Objectif : leur présenter ce dispositif et recueillir leurs attentes. Une quinzaine de professionnels avaient répondu présent.

Des patrouilles adaptées aux besoins

Cette vigilance accrue, dans cette période de forte activité, a d’ores et déjà commencé. Elle s’adaptera dans les tout prochains jours aux créneaux horaires qui ont été sollicités par les professionnels lors de cette rencontre. « Les patrouilles seront décalées afin de répondre à ces demandes. La police sera présente, aussi bien le jour que la nuit », indique-t-on à l’hôtel de police.

Au-delà du risque d’agression à main armée proprement dit, il s’agit aussi de prévenir d’autres phénomènes auxquels sont exposés les commerces, tels que les vols à l’étalage, souvent rapportés ces derniers temps, ainsi que d’autres formes de délinquance. À l’occasion de cette réunion, des problématiques spécifiques se sont fait jour selon l’implantation géographique des magasins et zones commerciales.

Parkings squattés, nuisances…

Ces difficultés dépassent d’ailleurs la seule période des fêtes. Il peut s’agir de mendicité, de nuisances sur les parkings, parfois occupés illégalement la nuit et utilisés comme lieux de consommation de protoxyde d’azote.

La discussion a démontré dans l’ensemble la bonne fluidité de l’information entre les commerçants et les forces de l’ordre, grâce à des contacts établis durablement, notamment avec les “référents sûreté” de la police nationale. En fin d’année, ces derniers invitent les commerçants à signaler tout comportement suspect remarqué aux abords de leurs enseignes. Les gérants peuvent aussi solliciter une surveillance particulière le jour d’une importante livraison, par exemple.

Les échanges menés mercredi à l’hôtel de police ont cependant permis de lancer des pistes afin d’optimiser cette collaboration.