S’inquiétant des poursuites contre une militante anti-avortement britannique, la Maison-Blanche a mis en garde Londres contre des conséquences sur les négociations commerciales.

Correspondant à Londres

Le premier ministre britannique espérait un acte de clémence de la part de Donald Trump, qu’il fasse une exception pour les droits de douane au nom de l’historique « Relation spéciale ». Las, c’est une nouvelle « torpille » que Londres a reçue de la Maison Blanche, dans une passe d’armes au sujet d’une militante anti-avortement. Devant les poursuites dont celle-ci fait l’objet, Washington a estimé que la « liberté d’expression » était menacée au Royaume-Uni.

Tout a commencé par un communiqué du Département d’État américain, se disant « préoccupé par la liberté d’expression au Royaume-Uni » à propos de l’affaire d’une militante anti-avortement. Livia Tossici-Bolt aurait violé la « zone tampon » à l’extérieur d’une clinique pratiquant l’avortement. Elle est ainsi poursuivie par la justice pour avoir brandi une pancarte près d’une clinique de Bournemouth, sur laquelle on pouvait lire : « Ici pour parler si vous le souhaitez ».

Le département…

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Le Figaro

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