RÉCIT – Le déménagement des collections permanentes, riches en œuvres complexes comme le « Mur Breton » ou les sculptures monumentales d’Anselm Kiefer, relève d’une délicate logistique, précise et militaire.
Le mardi 11 mars, le Centre Pompidou célébrait entre nostalgie et bonnes résolutions son dernier dîner de gala au cœur des collections, avant travaux. Date butoir, fin septembre pour la fermeture totale de Beaubourg, après la clôture de son ultime exposition consacrée au photographe allemand Wolfgang Tillmans, « Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait », le 22 septembre. Dès le mercredi 12 mars au matin, les tables du gala avaient disparu, les mille invités de la veille étaient oubliés, plus personne n’avait accès à ce sanctuaire muséal, hormis les équipes dûment qualifiées et autorisées pour cette opération spéciale : le déménagement de ces fabuleuses collections permanentes qui vont de l’art moderne (niveau 5) à l’art « postwar » et contemporain (niveau 4), commençait vraiment.
Un chambardement à grande échelle, digne d’un plan de bataille napoléonien. Un travail à la fois titanesque et minutieux à l’extrême comme l’inventaire d’un entomologiste. Les chiffres varient…
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