REPORTAGE – De la fabrication de gants à la microélectronique de pointe, l’histoire industrielle de la «capitale des Alpes» est celle d’une France qui innove envers et contre tout.

Lorsque le TGV Paris-Grenoble s’engouffre dans la montagne, son allure ralentit, la vallée se resserre, et le voyageur a le temps d’admirer, d’un côté, les falaises du Vercors, de l’autre, les sommets de la Chartreuse. C’est avec le sentiment d’avoir quitté le reste du monde que l’on arrive à Grenoble. Dans ce creuset alpin se sont pourtant écrits deux cents ans d’histoire industrielle et d’innovation continue, qui ont valu à la préfecture de l’Isère le surnom de « capitale des Alpes », ou encore de « métropole des sciences ».

Aujourd’hui encore, le département affiche un taux record de brevets par habitant – 5 % des publications scientifiques pour seulement 0,5 % de la population française – et conserve 16,8 % d’emplois industriels, soit 4 points de plus que la moyenne nationale, majoritairement dans des secteurs de pointe comme la microélectronique, les biotechnologies ou les technologies quantiques. Sur les bords de l’Isère, l’industrie n’est pas qu’un souvenir : c’est…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 94% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

-50% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous