Dans son siège de Rueil-Malmaison, Brandt embauche 156 salariés. © DR

Triste nouvelle pour l’industrie française. Le tribunal a prononcé, ce jeudi, la liquidation judiciaire du groupe Brandt, laissant sur le carreau les quelque 700 salariés du fabriquant d’électroménager, dont près de 250 en Ile-de-France : les 156 salariés de son siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et les 92 collaborateurs de son Service Après-Vente (SAV) à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise).

« C’est un fleuron de notre industrie qui disparaît », déplore Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la Région. Région qui, suite à la mise en redressement judiciaire des sociétés Groupe Brandt et Brandt, avait annoncé, mardi, son intention de soutenir le projet de reprise via la création d’une SCOP (société coopérative de production) portée par les salariés avec l’appui du Groupe Revive, par le biais d’une aide d’un million d’euros « conditionnée au maintien du site de Cergy-Pontoise et du siège social ».

La Région « regrette que l’offre de reprise de Brandt qu’elle soutenait n’ait pas été retenue ». « Cette décision, d’une grande brutalité, va entraîner le licenciement de près de 250 salariés en Ile-de-France », déplore la collectivité qui promet de rester « pleinement mobilisée” dans la phase de liquidation et « s’engage à déployer tous ses efforts pour accompagner une reprise du site offrant des opportunités de reclassement aux salariés et assurant un devenir industriel au site ».

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