Gardes du corps cubains, radars chinois, navires iraniens et missiles russes : le gouvernement vénézuélien a dépensé plusieurs milliards de dollars, ces dernières années, pour étoffer son arsenal militaire et recruter des hommes auprès des ennemis des États-Unis tandis que les relations entre les deux pays s’enfonçaient dans l’impasse.
Aujourd’hui, les menaces de Donald Trump, qui laissent présager une escalade des tensions, mettent ces alliances à l’épreuve.
[Au cours des derniers mois], les États-Unis ont envoyé quelque 15 000 soldats et plusieurs de leurs bâtiments les plus modernes aux Caraïbes, ont qualifié le président Nicolás Maduro d’“illégitime” et l’ont accusé d’être à la tête d’un réseau narcoterroriste. [En novembre], Donald Trump a clairement établi un lien entre ce déploiement militaire et la présidence de Maduro, expliquant aux journalistes qu’il n’“[était] pas très fan” du dirigeant vénézuélien.
Menaces ou diplomatie ?
“Nous devons nous occuper du Venezuela”, a-t-il ajouté. Ces dernières semaines, le président américain oscille entre les menaces de frappes imminentes et la voie diplomatique en engageant le dialogue avec son homologue vénézuélien.
À Washington comme à Caracas, les spécialistes ne croient guère en la capacité de résistance de l’armée vénézuélienne
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The New York Times (New York)
Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l’étranger, plus de 130 prix Pulitzer et plus de 11 millions d’abonnés au total à la fin de l’année 2024, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 10 millions d’abonnés à la fin de 2024, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.
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