L’honneur est sauf pour la formation Cofidis. Après être passé totalement au travers lors de l’Amstel Gold Race et de la Flèche Wallonne – deux coureurs à l’arrivée par deux fois, aucun dans le Top 40 -, la structure nordiste a vu son leader espagnol Alex Aranburu, Champion national en titre, arracher une place en fond de Top 15 ce dimanche, lors de Liège-Bastogne-Liège (voir classement). “On a toujours envie d’un résultat supérieur, bien sûr, mais ça reste correct. Alex tient son rang”, synthétise Cédric Vasseur auprès de DirectVelo. Le manager général des rouge-et-jaune ne s’attendait pas à un miracle sur la Doyenne. “Quand on a un Tadej Pogacar au départ, il est quasiment impossible de lutter pour la victoire malheureusement mais on essaie de se battre pour une place d’honneur”, reprend l’ancien coureur professionnel, qui a vu ses coureurs subir durant la dernière heure. “C’était une course difficile comme toujours. Liège-Bastogne-Liège est à chaque fois une course qui s’adresse aux hommes forts. De notre côté, on a essayé de faire le meilleur résultat possible avec Alex Aranburu. Un Top 15 sur un Monument, c’est honorable. Ion Izagirre était pas mal mais malheureusement, on a pêché dans le placement avant la Redoute. Or, c’est clairement là que la course s’est faite et décidée”.
DYLAN TEUNS EST PASSÉ À CÔTÉ
Cédric Vasseur tient tout de même à souligner le travail de l’ombre de certains de ses coureurs à Liège. “Sylvain Moniquet avait fait un gros travail en amont, Paul Ourselin et Valentin Ferron également”. Grosse ombre au tableau, le nouvel échec de Dylan Teuns, l’une des recrues phares de l’intersaison, qui sera passé totalement au travers de ses Classiques avec pour meilleur résultat une 30e place lors de la Flèche brabançonne sur l’ensemble des huit courses d’un jour qu’il vient d’enchaîner. “Il nous a rapidement dit qu’il n’était pas dans une superbe journée. Il n’a pas pu trouver son rythme, ça n’allait pas… C’est une période de Classiques à oublier pour lui. On attendait mieux de Dylan, c’est sûr”.
UN NOUVEAU CHAPITRE QUI DÉBUTE EN ROMANDIE

Le manager assure que le bilan du printemps reste tout de même globalement satisfaisant. “De façon générale, je pense tout de même que l’on a été meilleurs que les années précédentes sur l’ensemble de cette période des Classiques. Pour autant, on voit qu’il nous reste encore du travail par rapport à certaines équipes”. Il souhaite, désormais, vite se tourner vers la suite. “On a encore une opportunité avec Alex Aranburu à Francfort, si l’on peut considérer que c’est dans la suite des Classiques, et on a maintenant une équipe qui est prête à affronter un nouveau terrain de jeu sur les courses par étapes. C’est le point positif. Je pense vraiment que c’était une période enrichissante pour nous et qui va nous servir pour ce qui arrive”. À commencer, dès ce mardi, par le Tour de Romandie. “Ion Izagirre sera, je pense, à son avantage, après avoir rongé son frein lors du Tour du Pays Basque puisque pas remis de sa chute sur le GP Indurain”. Une nouvelle saison débute et contrairement à l’an passé – bredouille au 28 avril -, Cofidis affiche d’ores-et-déjà six succès au compteur. Et là reste bien l’essentiel au global.