• Un pétrolier a été pris d’assaut ce mercredi les armes à la main, par les garde-côtes américains épaulés par des Marines et des Forces spéciales.
  • Saisi au large du Venezuela, le navire qui transportait plus d’un million de barils de pétrole, était placé sous sanction.
  • Où allait-il ? D’où venait cette cargaison ? Voici ce que l’on sait sur cette opération spectaculaire saluée par Donald Trump.

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Le second mandat de Donald Trump

La scène s’est déroulée ce mercredi au large des côtes vénézuéliennes et est digne d’un film d’action hollywoodien. Deux hélicoptères se positionnent au-dessus d’un pétrolier quand des soldats d’une unité d’élite des garde-côtes américains descendent en rappel. Épaulés par des marines et des forces spéciales, ils lancent l’assaut sur le pont, et se dirigent rapidement vers la cabine de pilotage avant de prendre possession du navire. 

Saisi « pour de bonnes raisons »

L’opération spectaculaire, s’est déroulée sans le moindre incident selon Washington, et a été saluée sans plus de détails par Donald Trump. « On a saisi ce pétrolier pour de très bonnes raisons », a déclaré ce dernier, avant de préciser : « on va le garder, je suppose. » 

Pour quel motif ? Les Américains ont-ils arraisonné ce pétrolier ? Il ferait partie d’une flotte clandestine, utilisée par le Venezuela pour vendre au marché noir son pétrole soumis à un embargo. Le Skipper , c’est le nom de ce navire, aujourd’hui sous pavillon du Guyana est sanctionné depuis 2022 pour avoir transporté du pétrole pour le compte des gardiens de la révolution iranienne et du Hezbollah. Mercredi, le pétrolier venait de quitter un port vénézuélien, probablement en direction de Cuba. 

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Inédite, l’intervention a été filmée et publiée par les Américains dans un contexte de grande tension avec le régime vénézuélien. « Nous disons non à l’interventionnisme. Quant au gouvernement américain, nous lui disons de se consacrer à gouverner son pays », a déclaré le président Nicolas Maduro.

Cet après-midi, Vladimir Poutine, également soupçonné d’avoir une flotte fantôme à sa disposition, a confirmé son soutien au président vénézuélien.

La rédaction de TF1info | Reportage Antoine BOURDARIAS