Automobile, sidérurgie, pharmacie… Aucun secteur n’étant désormais à l’abri, d’autres suivront sans une réaction.
Petit à petit, l’étau se resserre. L’ogre chinois, qui accaparera dans quelques années la moitié de la production industrielle mondiale, poursuit son entreprise de destruction. Avec la faillite de Brandt, laminé par cette irrésistible concurrence, le dernier site français d’électroménager ferme ses portes. C’est une catastrophe économique, un désastre social et un nouveau symbole de la révolution en cours après l’affaire Shein, synonyme de la liquidation du commerce. L’arrière-cour du miracle chinois est peu reluisante : des milliers d’ouvriers, souvent des femmes, fabriquent jour et nuit, dans des conditions indignes et pour des salaires de misère, les produits qui décimeront nos entreprises.
Automobile, sidérurgie, pharmacie… Aucun secteur n’étant désormais à l’abri, d’autres suivront sans une réaction d’urgence. D’abord de l’Europe, qui a fait du consommateur l’alpha et l’oméga de sa politique économique, quel qu’en soit le prix. Lequel consommateur, soit dit en passant, se précipite…
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