Julien Farnoux et les Grenoblois ont été pris à Vamence-Romans et subissent une nouvelle déconvenue. L’arrière du FCG regrette les largesses défensives de son équipe.

C’est une nouvelle défaite ce soir pour votre équipe. Qu’est-ce qui vous a manqué pour rivaliser et s’imposer à Valence Romans ?

Sur la totalité du match, on a été trop sous pression. On a été privé de munitions, on n’arrivait pas à tenir le ballon et on ne l’avait pas souvent. On a beaucoup défendu beaucoup et on finit par lâcher. Je pense qu’à l’heure d’aujourd’hui, on est malheureusement à notre place. Il va falloir vraiment continuer à travailler, ne pas lâcher, rester ensemble. On est à la mi-championnat et on n’a pas le droit de lâcher maintenant. Il y a eu un peu de mieux quand on a eu le ballon. On a réussi à faire des mouvements plutôt sympas. Malheureusement, on est inoffensif, on ne marque pas assez. On a été dominé par une très belle équipe de Valence Romans. A l’heure d’aujourd’hui, ils sont supérieurs à nous. Il faut savoir l’accepter et travailler pour recoller. Je pense que ce serait se mentir que de se dire que ce soir, on a été au niveau. Maintenant, il faut savoir pourquoi et continuer à travailler pour préparer la réception de Dax.

Vous avez encaissé des essais en début de chaque mi-temps qui vous ont fait mal à la tête. C’est déjà la huitième défaite du FCG cette saison. Avez-vous des regrets ?

Clairement, on est dans le dur, on ne s’en cache pas. Mais encore une fois, je le répète, il ne faut vraiment pas que le groupe lâche. Au bout d’un moment, ça va tourner. On va avoir un point de bascule, un déclic où je suis persuadé qu’on va remettre la marche en avant. On n’est qu’à la mi-championnat, il va se passer encore beaucoup de choses mais c’est vraiment primordial qu’on continue à y croire. Effectivement, ce qui me dérange ce sont les moments où nous avons concédé des essais. On avait dit qu’il fallait qu’on enclenche bien les débuts de période et on est complètement passé à côté, donc ça ce sont des signaux qui m’alertent et me dérangent un peu plus. 

Lesquels ?

Quand on rentre au vestiaire, à moins 8 et qu’on dit qu’il faut faire un gros début de deuxième période et qu’on prend cet essai trop facilement, ce sont des choses qui me dérangent, et sur lesquelles il y a un levier autre que le rugby à aller chercher. Je pense qu’il faut vraiment qu’on se concentre là-dessus, déjà, premièrement, parce que la construction des matchs passe par là. On ne peut rien faire si on encaisse trop de points facilement dès le début. Après, c’est trop difficile de remonter 20 ou 30 points tous les matchs.