Pour le premier match sur le banc d’Ahmed Kantari, le FC Nantes a affiché ses carence habituelles et chuté aussi lourdement que logiquement à Angers (4-1) ce vendredi soir en ouverture de la 16e journée de Ligue 1. Face à la situation de plus en plus urgente, Anthony Lopes tire la sonnette d’alarme.

L’électrochoc n’est pas encore pour tout de suite. Pour le premier match sur le banc d’Ahmed Kantari, le FC Nantes a chuté lourdement à Angers (4-1) vendredi soir en ouverture de la 16e journée de Ligue 1. Une nouvelle défaite, la neuvième de la saison, qui laisse les Canaris à une inquiétante 17e place avec 11 points, autant que la lanterne rouge Metz, et passera la trêve en position de relégable quels que soient les autres résultats du week-end.

À l’issue d’une folle semaine, au cours de laquelle Luis Castro a pris la porte, Ahmed Kantari a donc tenté d’imposer ses premières idées, seulement 48 heures après son arrivée. Nouveau système (4-4-2), nouveaux joueurs (Centonze, Benhattab), mais même résultat: zéro point.

« Il y a une grosse frustration. On avait la place pour faire quelque chose de mieux. Aujourd’hui, on a vu une équipe qui avait l’objectif de se maintenir. On a fait une équipe qui veut se maintenir. Aujourd’hui, nous, on a fait un match de foot. Ce n’est pas pour taper sur qui que ce soit mais on n’a pas vu une équipe qui voulait se maintenir. Il n’y a pas grand chose à dire. Il n’y a pas grand discours à faire. Il faut se remettre la tête à l’endroit. On a un match de coupe le week-end prochain. On est dans l’urgence, extrême peut-être », a avoué Anthony Lopes sur Ligue 1+.

« Il va nous falloir du monde »

L’ancien Lyonnais (35 ans), élément de l’effectif le plus expérimenté, a dénoncé l’absence « d’agressivité, d’impact physique »: « Sur le deuxième but (…) mettre le pied parfois ça fait du bien. Ça envoie un message à l’adversaire. Il y a des choses à mettre en place. »

La patte Ahmed Kantari s’est-elle faite ressentir ce vendredi à Raymond-Kopa? Pour Anthony Lopes, « c’est impossible de tout changer en 48h ». « On est des humains, on doit se remettre la tête à l’endroit. Les premiers mots, c’est de faire quelque chose la veille de match, de travailler des principes. Il a insisté sur l’impact physique, mais aujourd’hui, il n’y avait pas assez d’impact physique pour espérer quoi que ce soit. » Le gardien envoie également un message à ses dirigeants pour le mercato hivernal. « Il va nous falloir du monde. Je ne sais pas si en restant comme ça, on peut faire quoi que ce soit. Je préfère mettre les pieds dans le plat. Tout le monde est conscient au club qu’on a besoin d’expérience, de joueurs qui connaissent la Ligue 1 pour aller chercher des points. »

Avant la trêve, Nantes devra encore essayer d’éviter une nouvelle désillusion en Coupe de France, dans neuf jours, contre Concarneau, club de National.