Cela devait être la suite après la mairie de Paris. Anne Hidalgo assumait de « faire activement campagne » afin de devenir cheffe du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Mais finalement celle qui est encore maire de la capitale pour les trois prochains mois a vu ses plans contrariés. C’est finalement l’ancien président irakien Barham Saleh, une personnalité kurde, qui a été nommé à ce poste, a indiqué, ce vendredi 11 décembre à l’AFP une source onusienne. Il va succéder en janvier à l’Italien Filippo Grandi, qui a passé dix ans aux commandes du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. 

Une source interne, citée par Le Figaro, évoque la raison de cet échec. Elle n’a « jamais été considérée comme une candidate au niveau requis ». Dans l’entourage de l’édile, on relativise. Cité par Le Parisien, un proche explique qu’ Anne Hidalgo « est forcément déçue mais pas abattue ». « Elle a tout de suite dit qu’elle passait à autre chose, à commencer par finir son second mandat jusque fin mars. On a appris l’information dans la nuit. Anne a rapidement su que ce n’était pas un(e) candidat(e) européen qui serait retenu. Vous savez, à l’ONU, c’est un véritable jeu d’influence », a-t-il ajouté. 

Si certains ont pointé le manque d’implication d’Emmanuel Macron, ce proche de la maire socialiste de Paris a assuré : « Le manque d’investissement d’Emmanuel Macron n’est pas en cause ».

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l’actualité au quotidien

Lire la suite