INFO LE FIGARO – L’énergéticien, candidat malheureux à sa propre succession, a écrit aux élus de la Ville pour critiquer le choix d’un nouveau concessionnaire. Attribué à Dalkia, le contrat à 15 milliards d’euros sur 25 ans n’a pas fini de faire parler de lui.

Changer l’entreprise qui gère un service est rarement un long fleuve tranquille. Le 27 novembre, la Ville de Paris annonçait avoir choisi un consortium de trois entreprises (Dalkia, Eiffage et RATP entreprises) pour gérer son réseau de chaleur à partir du 1er janvier 2027, une décision qui a mis fin à un siècle de gestion par Engie. Si ce choix doit encore être validé par un vote du conseil municipal le 17 décembre, son issue laisse peu de place au suspens.

D’ici au vote par le conseil municipal, les candidats à l’appel d’offres sont théoriquement contraints au silence, procédure oblige. Mais Engie a décidé d’adresser vendredi un courrier aux élus parisiens (que le Figaro a pu consulter), mettant ouvertement en cause les choix faits. Au vu de cette lettre, il est probable qu’Engie dépose un recours, après le vote.

Pour l’énergéticien, la perte d’un contrat aussi emblématique que celui de la Ville de Paris est un coup dur : la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) représente…

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