Après avoir décroché les maillots de la coupe de France, les féminines de Saint-Didier/Pernes veulent passer un tour supplémentaire pour avoir la possibilité d’affronter une équipe d’Arkema Première Ligue.

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Le conte de fées va-t-il se prolonger ce dimanche 14 décembre pour Saint-Didier/Pernes (R1) à Grenoble Université Club (R2) ? « L’objectif premier était d’aller chercher les maillots. De ce côté, on a réussi. Maintenant, si on passe, on serait en 16e de finale et ce sont les équipes professionnelles d’Arkema Première Ligue. »

Sans forcément se mettre une pression supplémentaire, Alexandre d’Ascanio plante le décor pour ce 32e de finale de la coupe de France féminine. Jeune novice en Régional 1, la bande à Zoé Molina ne cesse d’épater tout ce petit monde. À trois points de la réserve de l’OM, leader (avec deux matches en retard), elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Et une hypothétique qualification pour le prochain tour est dans toutes les têtes.

Alexandre d’Ascanio : « On est ambitieux mais on reste humble à Grenoble UC »

« On enchaîne les performances. Et en plus de ça, on voit une vraie progression qui est assez fulgurante depuis septembre à aujourd’hui. On a une équipe très joueuse, qui marque de plus en plus des buts et qui en prend de moins en moins », relève d’Ascanio.

Avec une telle dynamique, la confiance est forcément dans les rangs des Vauclusiennes au moment d’affronter une formation de Grenoble UC, pensionnaire de Régional 2.

« Il ne faut pas partir avec trop d’excès, met en garde Alexandre d’Ascanio. On est ambitieux, mais on reste humble et il ne faut pas aller trop vite comme je dis aux filles. On doit prendre match après match et c’est vraiment le raisonnement qu’on a aujourd’hui. On affronte une belle équipe de Grenoble, et, contrairement à ce qu’on voit sur le papier, le Régional 2 chez eux est l’équivalent du R1 chez nous. Autant dire que ce ne sera pas une partie facile. »

Comme elles l’ont démontré à Bastia au précédent tour, les féminines de Saint-Didier/Pernes sont capables de s’adapter à tout type d’environnement. Elles devront le prouver une nouvelle fois en terres grenobloises ce dimanche 14 décembre.