Certaines histoires ont la vie dure. Comme celle des épiceries du coin qui seraient en voie de disparition. C’était effectivement le cas, autrefois. En 2010, Mary Portas [autrefois directrice de création chez Harvey Nichols, grand magasin de luxe] se désolait de voir notre engouement pour le supermarché détruire “ces pierres angulaires de la vie de famille”.

En 2018, le Daily Mail prédisait que les milléniaux, obsédés par les courses en ligne, allaient les achever. Pendant ce temps, The Evening Standard avait organisé une campagne pour “sauver nos petits commerces”. (“Pourquoi donc a-t-il fallu attendre si longtemps pour que soit lancée une telle campagne ?” s’était demandé The Guardian.) Or, contre toute attente, les épiceries du coin prospèrent.

Une résistance étonnante

Aujourd’hui, on en recense 50 500 en Grande-Bretagne – contre 47 000 en 2020. Ces boutiques sont plus ou moins des supérettes : ouvertes au-delà des heures habituelles, d’une surface inférieure à 300 m2, on y trouve de tout, de la teinture pour les cheveux à l’aspirine en passant par les haricots en boîte et la nourriture pour animaux. Certaines font partie de franchises, comme Nisa, détenue par la Co-op, ou Londis, de Tesco, mais 71 % restent farouchement indépendantes. Le marché est évalué à 48,8 milliards de

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The Observer (Londres)

Humaniste et proeuropéen, l’hebdomadaire trouve grâce aux yeux des électeurs travaillistes, en particulier parmi la classe moyenne supérieure.

Fondé en 1791, avec la promesse de n’être influencé “ni par les préjugés, ni par aucun parti”, The Observer est le plus ancien journal dominical encore en circulation au Royaume-Uni. Parmi ses objectifs, définis en 1959 par son propriétaire et directeur de la rédaction David Astor : “Traiter ses adversaires avec respect, s’opposer à ceux qui promeuvent la haine, mais de manière non-violente. Essayer de comprendre les gens et d’expliquer qui ils sont les uns aux autres. Pratiquer l’autocritique – en tant que progressistes, qu’internationalistes et que journalistes – sans se retenir de critiquer les autres.” De manière générale, poursuivait-il avec une note d’humour : “Faire l’inverse que ce que Hitler aurait voulu.”

Intégré au même groupe que le quotidien de gauche The Guardian en 1993, l’hebdomadaire a été repris fin 2024, en dépit d’une vive contestation en interne, par le média en ligne Tortoise Media. Des craintes se sont alors fait jour quant à la pérennité de l’édition papier.

Relégué au rang de simple onglet du site internet de The Guardian, The Observer obtient sa propre plateforme numérique dans le sillage du rachat en avril 2025..

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