Cette défaite dans la Drôme a mis en avant les difficultés iséroises, notamment dans les têtes.

Malgré la huitième défaite de la saison, qui plus est dans un derby, il y a eu du mieux pour le FCG sur la pelouse de Valence-Romans, par rapport à la défaite à Colomiers une semaine plus tôt. Mais il en manque encore beaucoup trop pour espérer rivaliser face à une équipe sur une grosse dynamique. Les Isérois ont notamment manqué leurs entames de mi-temps, encaissant deux essais rapidement, et ne sont pas parvenus à concrétiser suffisamment leurs munitions dans le camp drômois. « Sur la totalité du match, nous avons été trop sous pression. Nous avons été privés de munitions, on a beaucoup défendu et on finit par lâcher. Je pense que nous sommes malheureusement à notre place. Il va falloir vraiment continuer à travailler, ne pas lâcher, rester ensemble. Il y a eu un peu de mieux quand on a eu le ballon. Nous avons réussi à faire des mouvements plutôt sympas. Malheureusement, nous sommes inoffensifs, on ne marque pas assez. Nous avons été dominés par une très belle équipe. Aujourd’hui, ils sont supérieurs à nous. Il faut savoir l’accepter et travailler pour recoller. Je pense que ce serait se mentir que de se dire que nous avons été au niveau. Maintenant, il faut savoir pourquoi et continuer à travailler pour préparer la réception de Dax », confiait Julien Farnoux.

Un problème de confiance à régler

La copie livrée par les visiteurs est clairement celle d’une équipe en plein doute qui peine à voir la lumière au bout du tunnel, en témoignent les deux essais encaissés en début de chaque période.  » Il y a des choses intéressantes mais on prend des essais qui font mal, en début de période. Nous sommes près et loin à la fois. Il y avait pas mal d’espoir sur ce match mais nous sommes déçus. Il y a une différence de confiance entre les deux équipes. Nous, on se cherche un peu. La solution n’est pas que mentale, on est dans une période difficile. Cela arrive souvent par période sur des équipes. Le VRDR est deuxième, ils jouent bien, ça défend bien, ils sont dans une situation confortable et nous sommes dans le doute », indique Jean-Frédéric Dubois.