Les souvenirs d’enfance sont toujours déterminants et ceux de Marc Lavoine sont particulièrement forts. Invité de l’émission Un dimanche à la campagne sur France 2, le chanteur est revenu sur les premières années de sa vie au sein d’un foyer modeste, dans la banlieue parisienne. Un père communiste employé aux PTT (Postes, télécommunications et télédiffusion), une mère secrétaire, il est le second de la fratrie mais n’est pas forcément le bienvenu à sa naissance : sa mère Micheline rêvait de pouponner une petite fille…

« Elle avait déjà un garçon et elle voulait une fille qui s’appellerait Brigitte, explique le compagnon d’Adriana Karembeu. Donc je suis arrivé et elle a refusé de me voir pendant un certain temps. Puis, au bout d’une semaine, elle a accepté de me voir, elle m’a pris dans ses bras et ne m’a plus jamais lâché. » Le voilà chouchouté et couvé par les femmes de la famille, sa mère bien sûr, avec laquelle il va nouer une relation fusionnelle, mais aussi ses grands-mères, sa tante Ninette : il partage leur vie, fait la vaisselle, écoute leurs récits, les regarde faire de la couture – il conserve toujours comme une relique le dé à coudre de sa mère…

« Elle m’a élevé comme une fille. Elle m’a laissé [faire] pousser les cheveux et m’habillait comme une fille jusqu’à l’école. Tout le monde m’appelait mademoiselle », poursuit le chanteur sur France 2. Quant à son père, revenu marqué par la guerre d’Algérie, il s’invente un rôle, hâbleur, séducteur, buveur […] Lire la suite