Les affiches placardées sur ses murs font partie du décorum de la rue du 22-Novembre, à Strasbourg, depuis des lustres. Abritant le dernier cinéma de cette artère de la grande percée – après avoir accueilli successivement la Taverne Royale, mais aussi le cinéma Omnia (1976-1984) -, le bâtiment du Star Saint-Exupéry, édifié en 1912, est un des vestiges du combat au centre-ville du septième art contre les multiplexes , qui ont essaimé en périphérie de Strasbourg comme ailleurs en France.
Un public d’amoureux du cinéma
Avec son public de connaisseurs, son réseau d’adeptes des films d’auteur, le Star Saint-Ex – comme le nomment ses intimes – est estampillé Art et essai, « mais pas seulement », précise son directeur Stéphane Libs, qui dirige aussi son double – le Star de la rue du Jeu-des-Enfants. Le bâtiment va subir une cure de…