Tandis que l’étau tenu d’une main ferme par Bourg-en-Bresse se resserre quelque peu autour des prétendants au top 6 les moins bien classés, Marcq-en-Baroeul connaît un nouveau coup d’arrêt qui le prive d’un retour bien plus incisif sur les talons de Suresnes.

Dans l’absolu, rien ne permet de parler de « tournant fatidique » au sujet du succès ramené de Suresnes par les Normands. En effet, il y a mieux placé que ces derniers pour se lancer à la poursuite de Chambéry, actuel sixième et dernier qualifié en puissance. Néanmoins, si l’on daigne se souvenir à quel point la défaite du match aller leur avait mis d’autant plus de plomb dans l’aile qu’elle était survenue au moment du décollage, la revanche prise avant-hier, appelons les choses par leur nom, n’a rien d’anodin non plus. À défaut de Top 6, l’ancien pensionnaire du Pro D2 (2019-2024) passera, bon an, mal an, de bonnes fêtes de fin d’année. C’est moins le cas de son hôte altoséquanais, même si, bonne nouvelle pour lui, la contre-performance au passif de Marcq-en-Baroeul compense en partie la déception de ce quatorzième acte. Menés 29-10 par Niort, les Nordistes ont certes arraché « in extremis » les deux points du match nul : 29-29.Mais le promu deux-sévrien n’étant plus – et depuis belle lurette déjà – un concurrent direct dans l’optique du maintien, le déficit chronique persiste. Plus que jamais.

Nice, feu vert, Tarbes, fer rouge

Tarbes est dans la même galère (de couleur rouge) que l’OMR, à ceci près que le déplacement des Bigourdans avait tout d’un énième remake de « Mission impossible ». Nissa Rugby, déjà vainqueur du match aller, a passé la deuxième couche sans prendre de gants. Voilà les Azuréens revenus à un rang de classement plus conforme à leur standing, dépassement conjoint de Massy et de Chambéry oblige.

Les vaincus, essonnien et savoyard, ont joué crânement leur chance, à tel point que Narbonne a même senti le vent du boulet. Qu’importe, celui expédié par Thibault Santoro permet au dauphin de rester dans le sillage du leader albigeois. De son côté, Bourg-en-Bresse a confirmé que la haute montagne n’était pas pour lui déplaire non plus. On s’exclamera très volontiers « Noël au balcon ! » en ce qui concerne cette formation tarnaise dont la dernière défaite remonte au premier au 1er novembre. Du côté de, on vous le donne en mille… Narbonne justement ! Pas d’exploit pour Bourgoin-Jallieu – chose prévisible au demeurant – donc, ni pour Rennes. Périgueux, c’est très, très fort et cette troisième marche du podium occupée en compagnie de Nice est la juste récompense d’une phase aller à citer en exemple en termes de régularité.