Dans un entretien accordé au Wall Street Journal, Donald Trump a reconnu que le Parti républicain pourrait subir un revers lors des élections de mi-mandat de 2026, malgré ce qu’il considère comme des performances économiques solides depuis son retour à la Maison-Blanche.
Le président américain, interrogé vendredi dans le Bureau ovale, a rappelé qu’il se félicitait d’avoir « créé la plus grande économie de l’histoire », tout en admettant que les bénéfices des investissements actuels ne sont pas immédiatement perceptibles pour la population : « Tout cet argent injecté dans le pays sert à construire des usines automobiles, de l’IA et bien d’autres projets. Je ne sais pas comment cela sera perçu par les électeurs. Tout ce que je peux faire, c’est mon travail».
Donald Trump assure régulièrement que l’économie américaine est « florissante », rejetant la responsabilité de l’inflation persistante sur son prédécesseur Joe Biden. Il estime que les prix «seront bons» au moment où les électeurs se rendront aux urnes, début novembre 2026.
Cependant, un récent sondage de l’université de Chicago pour AP révèle que seuls 31 % des Américains sont satisfaits de sa politique économique.
Trump a reconnu que les élections de mi-mandat sont traditionnellement défavorables au parti au pouvoir : «Même les présidents qui ont réussi ont connu des revers. Statistiquement, c’est très difficile de gagner».
Malgré sa confiance affichée dans la solidité de l’économie — qu’il a qualifiée de « 25/20 » dans un entretien à Politico —, Trump s’agace régulièrement du manque de reconnaissance publique : «Quand les sondages vont-ils refléter la grandeur de l’Amérique aujourd’hui ? Quand comprendra-t-on que j’ai peut-être créé la meilleure économie de notre histoire ? ».
À moins d’un an des législatives, les républicains avancent donc vers un scrutin décisif, entre optimisme économique affiché par la Maison-Blanche et scepticisme persistant d’une partie de l’opinion.