La France maintient sa ligne sur l’accord commercial UE-Mercosur. Dans une interview accordée à plusieurs médias européens, dont Les Echos en France et Handelsblatt en Allemagne, Roland Lescure a affirmé dimanche que, « dans sa forme actuelle, le traité n’est pas acceptable ». Une déclaration qui intervient alors que la Commission européenne vise un feu vert des États membres avant le 20 décembre, avec une adoption au Parlement européen début 2026.

Le ministre a détaillé trois exigences que la France entend voir satisfaites avant d’envisager un soutien au texte. Première condition : l’obtention de « clauses de sauvegarde solides et opérationnelles », sur lesquelles le Parlement européen doit se prononcer mardi. Objectif affiché : rassurer les agriculteurs européens, en particulier français, vent debout contre l’accord.