Pas de grand chelem pour Soren Bruyère Joumard. Double vainqueur des manches d’Albi et de Quelneuc, le vainqueur de Tabor en Coupe du Monde a dû se contenter de la 3e place de la dernière manche de la Coupe de France, sur le sable de Ouistreham. « C’était vraiment un circuit spécifique avec beaucoup de sable. Il n’y avait vraiment pas de possibilité de récupérer. Les parties roulantes étaient placées entre deux passages de sable. On avait rapidement le cœur très haut et c’était assez dur de pouvoir récupérer et de ne pas perdre de temps », raconte-t-il à DirectVelo. 

Au début du mois de novembre, le sociétaire de Cyclisme Seyssinet-Seyssins avait déjà eu du mal dans le sable de Middelkerke, au Championnat d’Europe. « Pour l’instant, le sable ne me sourit pas, reconnaît-il, mais ça me sourira à un moment ou un autre ».

DES ERREURS TECHNIQUES, LE CŒUR TRÈS HAUT

Sur le circuit de Ouistreham, il a dû laisser partir Victor Devos puis Soen Le Pann. Après le départ très rapide, « le cœur est monté très haut et ça fait vite des erreurs techniques et ça s’est joué à celui qui faisait la plus grosse erreur. Soen était devant moi il a fait une légère erreur et qui a laissé partir Victor mais c’est la course », détaille-t-il. « Victor était très fort aujourd’hui, Soen aussi et moi peut-être un peu moins que d’habitude, concède-t-il. Ce n’est pas une déception et on va retourner au travail avant Coxyde. Il y a toujours des choses à perfectionner ». Pour ne rien arranger, sa pédale est venue taper l’arrière de son genou en descendant de machine. « On va surveiller ça ».

Mais Soren Bruyère Joumard ne repart pas les mains vides de Normandie. Il remporte pour la deuxième année la Coupe de France de cyclo-cross. « C’est déjà un bon passage de ma saison Junior ». Dimanche prochain, il retrouvera à Coxyde la Coupe du Monde… et le sable. « Pour les Français, ce n’est pas notre endroit préféré. Le sable est plus fin qu’ici. Quand tu sors des traces c’est plus facile d’y revenir qu’à Ouistreham où le sable est très lourd ».