Cette soirée était orchestrée dans le cadre des Lumières de Bischheim et à l’invitation de l’association PasSages qui, dans sa lutte contre le racisme, conjugue festivités (de Noël) et solidarité. « Dans ce combat contre le racisme que nous avons toujours mené et qui reste terriblement d’actualité, il y a l’importance de la transmission » a rappelé, avant le concert, Richard Sancho Andreo, président de PasSages.
Mélange des genres
Un parfait préambule car Ishtar Connection maîtrise à merveille ce concept dans son croisement de générations : Fawzy Al-Aiedy au chant et en pilier paternel. Amin Al-Aiedy à l’oud et Adrien Al-Aiedy à la batterie. Un trio sur lequel se greffe l’un ou l’autre musicien selon les concerts. Et pour mieux transmettre le flambeau, on mélange déjà les genres dans un audacieux rock-électro impulsé par l’oud. Une passerelle entre tradition et modernité ainsi qu’« un pont entre l’orient et l’occident » revendique Fawzy entre deux morceaux. Un Fawzy Al-Aiedy aux origines irakiennes mais qui ce soir-là se fait le porte-parole de tout le monde arabe en reprenant des chants populaires de Tunisie, du Maroc ou d’Egypte. Cette bande-son était toute trouvée pour ces Lumières de Bischheim et leurs couleurs très variées. Ishtar (du nom d’une déesse de la dualité) Connection a livré un bel hymne à l’interculturalité.