Alterna Stade Poitevin – Nice : 2-3
Les Poitevins ne sont, cette fois, pas rentrés aux vestiaires comme cela avait été le cas après la défaite renversante face à Toulouse pour entendre le discours de Dan Lewis. Le coach canadien l’a directement tenu sur le terrain. En haussant le ton et en joignant le geste à la parole devant ses protégés réunis en cercle. Peu importe si 1.500 personnes ont pu assister à cette scène ou si les Niçois célébraient leur victoire et le titre de MVP de Lohan Nack-Minyem, auteur de 10 contres gagnants, de l’autre côté du filet. C’était plus fort que lui, le technicien canadien ne pouvait pas retenir sa frustration et sa colère après ce revers au terrible goût d’inachevé.
Une vingtaine de minutes plus tard, Dan Lewis était d’ailleurs toujours en train de ressasser et chercher les solutions pour que son équipe « ferme le système. » « Il nous a manqué de la discipline, assurait-il. Par exemple, quand on a commencé à contrer, ils se sont adaptés en attaquant la ligne et on ne l’a pas fermée. C’est une faute mentale et mécanique. » Ses hommes ne sont pas des machines et l’ont montré face aux Azuréens en vivant et en procurant d’incroyables émotions à leurs supporters. Car Simon Gill et ses partenaires ont su arracher un point qu’ils n’auraient pas dû décrocher et ont perdu un match qu’ils devaient gagner en cinq sets, laissant tout le monde sur un terrible sentiment d’inachevé….
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