Elle viendra raconter sa nuit d’horreur à Paris. Kim Kardashian, séquestrée et cambriolée dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016 dans son hôtel de la rue Tronchet par une bande de malfaiteurs, doit témoigner le 13 mai prochain, dans le procès qui vient de s’ouvrir ce lundi 28 avril à Paris.

« J’ai cru mourir. Je croyais que c’était des terroristes venus pour m’enlever », avait-elle livré aux officiers de la brigade de répression du banditisme.

Ce soir du 2 octobre, après avoir assisté au défilé Givenchy dans le cadre de la Fashion Week de Paris, Kim Kardashian rentre à son hôtel avec des amis vers minuit. Son garde du corps n’est pas là: il accompagne sa sœur Kourtney et son assistante, sorties en boîte de nuit.

Vers 2 heures du matin les amis de Kim Kardashian partent et elle monte dans sa chambre, à l’étage de cet appartement du très confidentiel No address, un hôtel de luxe caché derrière une porte cochère rouge à deux pas de l’église de la Madeleine.

« J’étais convaincue qu’ils allaient me violer »

Elle entend du bruit dans les escaliers, pense qu’il s’agit de sa soeur et de son assistante rentrant éméchées de soirée. Elle lance un « bonjour » de loin. Pas de réponse. La star de téléréalité se dit que quelque chose cloche et tente d’appeler son garde du corps. Trop tard: deux hommes encagoulés font irruption dans sa chambre, avec le concierge.

« Ils étaient agressifs (…) Je croyais qu’il s’agissait de terroristes venus pour m’enlever », confiera-t-elle lors de l’audition, relayée par Le Monde en 2017.

Kim Kardashian s’en doute, ce sont ses nombreux messages sur Snapchat qui ont fourni aux cambrioleurs de précieuses informations sur le moment opportun pour frapper.

« J’ai dit sur Snapchat que j’étais à la maison et que tout le monde sortait », déclarera-t-elle quelques mois plus tard.

« Ils m’ont attrapée et m’ont emmenée dans le couloir. Ils m’ont attachée avec des câbles en plastique et m’ont scotché les mains, puis ils ont mis du scotch sur ma bouche et mes jambes. J’étais convaincue qu’ils allaient me violer », raconte encore la star américaine, qui n’était vêtue que d’un peignoir.

« Le cœur qui sort de la poitrine »

« Je me souviens que j’avais un sentiment indescriptible, comme le cœur qui sort de la poitrine. Je comprenais que j’allais mourir », explique-t-elle encore lors de son audition

Invitée en 2020 sur le plateau de l’animateur David Letterman, Kim Kardashian raconte qu’elle s’inquiétait pour sa sœur Kourtney, craignant qu’elle ne rentre pendant le cambriolage.

« Je n’arrêtais pas de penser à Kourtney, je n’arrêtais pas de penser qu’elle allait rentrer à la maison et que j’allais être morte dans la pièce et qu’elle allait être traumatisée pour le reste de sa vie si elle me voyait… Je pensais que c’était mon destin ».

Pourtant, après avoir raflé pour 9 millions d’euros de bijoux, dont sa bague de fiançailles à 3,5 millions, les braqueurs quittent les lieux. « Ces 10 minutes ont vraiment changé toute ma vie », confie Kim Kardashian, qui quitte Paris au petit matin, traumatisée, et vaccinée contre les réseaux sociaux pour un petit moment.

Article original publié sur BFMTV.com