L’exposition de Myriam Galinier, inaugurée jeudi 11 décembre à la salle Dauriac de la mairie de Castanet, se découvre jusqu’au 16 janvier. Présentée par Catherine Labroux, élue à la Culture, elle met en lumière une artiste transdisciplinaire, poète et auteure-interprète, qui fait dialoguer littérature et arts visuels. Inspirée par l’œuvre de Matsuo Bashô, maître du haïku japonais du XVIIe siècle, l’artiste a conçu une série d’encres mêlant écriture, nature et mouvement, fruit de plus de trois ans de travail. Elle revendique « une pratique de l’épure, sans représentation humaine, où le geste compte autant que la trace laissée ». Ancienne judokate, elle avoue y retrouver la quête du mouvement parfait. Ses outils, glanés lors de ses promenades – bois, aiguilles de pin – s’accordent à des médiums naturels comme l’encre de Chine, le brou de noix ou de pin et l’aquarelle en touches colorées. L’ensemble compose une œuvre méditative, silencieuse et profondément apaisante.