Laroque d’Olmes 52- Villenouvelle 10
(M-T : 35-10). Arbitre de champ : Sébastien Ortiz. Représentant fédéral : Jérôme Léger.
Pour l’ES Laroquaise : 8 essais de Rouger (6e, 20e), Pichéric (17e, 24e, 71e), T. Bendrell (29e), Manenti (47e), Félipe (50e), 6 transformations de Pichéric (6e, 17e, 20e, 24e, 29e, 47e).
Pour Villenouvelle : un essai d’Anthony (36e), une pénalité (4e), et une transformation de Reuille.
Évolution du score : 03, 7-3, 14-3, 21-3, 28-3, 35-3, 35-10, 42-10, 47-10, 52-10.
ES Laroquaise : Géa-Pont, L. Bendrell, Fabre, Chaubet, Tartié (cap.), Dhers, Pouil, T. Bendrell, Dumay (m), Biscay (o), Rouger, Pichéric, L. Guiraud, Perron, E. Guiraud. Remplaçants : Deveille, Tramezaygues, Manenti, Félipe, Perrault, Houlès, Ramos.
Carton blanc : Fabre (40e). Carton jaune : Pouil (66e).
Villenouvelle : Rosa, Marpinard, Garail, Vidal, Fuentes, Delteil, Rampin, Geuna, Fontez (m), Rorato (o), Reuille, L. Vialan (cap.), Mousnier, Antony, Bernadet. Remplaçants : Galache, D. Ausseresses, A. Ausseresses, Mallet, Guerrier, H. Vialan, Canco.
Carton blanc : Vidal (28e).
Les Sang et Or laroquais sont insatiables. Sur leur pelouse de Lopez-Tremezaygues, ils remportent une neuvième victoire de rang, bonifiée, et sont plus que jamais leaders invaincus. Face à Villenouvelle, valeureux et courageux, huit essais de bonne facture ont ponctué ce large succès. Après la lecture aux joueurs et au public de la charte contre la violence, et un coup d’envoi vent de face, les visiteurs inaugurent le score par une pénalité de l’ailier Reuille (0-3, 4e). Cette avance sera de courte durée. L’attaque se déroule vers l’aile droite, l’ailier Rouger, dernier servi, déborde et file entre les poteaux. Le centre Pichéric transforme (7-3, 6e).
Les visiteurs font jeu égal. Ils héritent d’une pénalité, mais Reuille voit son ballon fuir les barres (14e). La machine locale est lancée et impose son rythme. La relance des 22 m fait mouche avec Pichéric à la finition, un second essai qu’il transforme lui-même (14-3, 17e).
Les enchaînements avants-trois quarts se multiplient, la vitesse est là, Rouger plonge en coin pour le troisième essai, que transforme Pichéric (21-3, 20e). Les Laroquais maintiennent la pression, le coup de pied à suivre dans l’en-but du demi de mêlée Dumay est bien suivi par Pichéric. Et de quatre. Le n° 12 transforme (28-3, 24e).
L’addition devient lourde, et ce n’est pas fini. Le cinquième essai n’est pas loin, avec un maul qui avance, franchit la ligne, le ballon dans les mains du troisième ligne T. Bendrell. Pichéric transforme (35-3, 29e). Malgré une défense courageuse, les visiteurs n’ont rien pu faire durant ce temps fort du leader. Leur réaction est néanmoins bien récompensée par l’essai de l’ailier Anthony, le premier à toucher le ballon roulant dans l’en-but. Reuille transforme (35-10, 36e).
Le leader vire largement en tête à la pause et remet la pression dès la reprise. La défense haut-garonnaise s’emploie sans compter mais craque finalement devant le déboulé du troisième ligne Manenti, un sixième essai bonifié par Pichéric (42-10, 47e), imité quelques minutes plus tard par son copain de la troisième ligne, Félipe, auteur d’un beau plongeon en coin (47-10, 50e). Autour de l’heure de jeu, les visiteurs, joueurs à la moindre balle récupérée, trouvent des ouvertures, sont dangereux mais ne parviennent pas à passer la ligne. Un temps fort loin d’être récompensé, bien au contraire, avec l’interception de Pichéric, qui dépose le ballon 70 mètres plus loin pour le huitième essai (52-10, 71e).
Plus aucun point ne sera inscrit : les Laroquais demeurent invaincus.
Frédéric Vidal, entraîneur de l’Étoile Sportive Laroquaise :
« Il n’y a pas de victoire facile. On avait envie de faire un match sérieux devant une équipe qui avait gagné contre Caraman et à Ramonville. Elle venait avec des ambitions. Pour passer un bon dimanche, il fallait être sérieux, et nous l’avons été. La première demi-heure a été exemplaire. On a travaillé la défense, un secteur dans lequel on encaissait trop de points. On a progressé dans ce domaine et ça nous rend la vie plus facile. Mais on reste perfectibles et on continue à travailler pour être meilleurs. »