Le marché de Noël 2025 compte 284 chalets, dont 65 place Broglie. Comme elle, les places Kléber, de la Cathédrale et du Château sont en zone A (le Graal) ; toutes les autres en zone B. Si la place des Meuniers est nue cette année, « un chalet central stylisé pourrait être une option pour 2026, comme une extension place Saint-Etienne, à condition d’avoir les autorisations préfectorales », note Guillaume Libsig, l’adjoint en charge du dossier.
Sur un marché « de tradition foraine, au taux de renouvellement historiquement bas, surtout lié aux départs à la retraite », mieux vaut un dossier en béton pour décrocher une place. « Il y a 150 à 160 demandes en attente, contre 80 en début de mandat », précise l’élu. Nouveauté : des critères de sélection ont été instaurés, « en lien avec les forains, la CCI, la CMA, le jury citoyen… ». Il y en a cinq : l’expérience ; les caractéristiques des produits ; la prise en compte des enjeux écologiques ; l’inclusion et l’accessibilité ; la décoration et l’animation. Selon la typologie du stand, la pondération varie, le tout donnant une note sur 100. Les dossiers étaient à déposer jusqu’au 30 avril, pour des réponses parvenues cet été. Certains ont attendu l’automne pour connaître leur emplacement, défini par la Ville.
Pour le coût d’un chalet, sortez vos calculettes (et prenez une aspirine) ! Si les droits de place sont fixés par arrêté pour toute la manifestation à 120 € le mètre carré en zone A et 70 € le mètre carré en zone B (le Village du partage est exempté), la liste des suppléments est longue. Comptez 202 € de participation aux frais de communication ; 431 € de sécurité ; 194 € (stands non alimentaires) ou 390 € (alimentaires) pour la démarche écoresponsable ; 103 € pour les toilettes sèches. S’ajoutent des frais d’électricité de 172 à 720 €. Soit une facture de plusieurs milliers d’euros pour les petits chalets ; bien plus pour certains « paquebots » place Broglie. Les droits de place représentent un peu plus de 800 000 € de rentrées pour la Ville.