Richard Knighton, qui a succédé en septembre à Tony Radakin, s’exprimera devant la Royal United Services Institute, prestigieux think tank spécialisé dans les questions de défense.
« La situation (actuelle, ndlr) est plus périlleuse que tout ce que j’ai pu vivre au cours de ma carrière, et y répondre nécessite bien plus que de simplement renforcer nos forces armées », va déclarer celui qui a été à la tête de la Royal Air Force, l’armée de l’air britannique.
Selon lui, « une nouvelle ère pour la défense ne signifie pas seulement que notre armée et notre gouvernement se mobilisent (…) mais que toute notre nation se mobilise ».
Des universités aux services de santé publique (NHS) en passant par le réseau ferroviaire national : chaque secteur de la vie britannique aura son rôle à jouer, compte-t-il marteler, appelant à « construire une résilience nationale ».
Car, va-t-il assurer, la « guerre en Ukraine montre la volonté de Poutine de viser les États voisins, y compris leurs populations civiles (…) ce qui constitue une menace pour l’ensemble de l’Otan, y compris le Royaume-Uni ».
Plus globalement, « nous nous dirigeons vers l’incertitude, et cette incertitude devient plus profonde, à la fois parce que nos adversaires deviennent plus capables et imprévisibles, et parce que des changements technologiques sans précédent se manifestent », va-t-il déclarer.