Couronné champion du monde, le 7 décembre, à Abu Dhabi, Lando Norris a célébré son sacre dans les bras de Magui Corceiro. Portrait d’une jeune femme à la présence lumineuse (et parfois dérangeante) qui partage la vie du pilote depuis 2023.

Quand le premier baiser d’un champion éclipse presque son trophée. Alors que Lando Norris savourait son tout premier titre mondial de Formule 1 sous les projecteurs d’Abu Dhabi, le 7 décembre, une silhouette blonde est apparue dans l’embrasure des stands, captant les regards et les objectifs. Sourire radieux, gestes tendres, l’émotion était là. «Trop là», diront certains. Car depuis ce moment, Margarida «Magui» Corceiro, 23 ans, fait autant couler d’encre que le sacre historique de son compagnon. Son omniprésence intrigue, agace et divise. Sur les images retransmises dans le monde entier, la jeune Portugaise s’est retrouvée partout : dans les tribunes, dans le paddock, au cœur de l’allégresse McLaren. Et cette surexposition, combinée à la popularité déjà solide de la jeune femme, a fini par susciter quelques crispations chez les rivaux du champion.

Magui Corceiro, star portugaise en ascension

Si Magui Corceiro semble si à l’aise sous les caméras, c’est que ce n’est pas une nouveauté pour elle. Née au Portugal, cette mannequin, influenceuse et actrice s’est fait connaître grâce à la série Prisioneira, véritable succès du petit écran dans son pays d’origine, avant d’enchaîner campagnes de mode et collaborations très suivies sur les réseaux sociaux. 2,4 millions d’abonnés la suivent aujourd’hui sur Instagram, captivés par son rythme de vie effréné, entre shootings, voyages et tournages.


Passer la publicité

Avant Lando Norris, Magui a fréquenté le footballeur João Félix, relation très médiatisée au Portugal, et entourée de rumeurs de tromperie qu’elle n’a jamais commentées. C’est en 2023 que son chemin croise réellement celui du pilote britannique : un début d’histoire discret, une rupture rapide – le temps pour Norris de se recentrer sur sa carrière – puis des retrouvailles ces derniers mois. Le pilote lui-même s’est confié à British Vogue  en septembre dernier, évoquant une relation «simple», comme un refuge dans le tourbillon de sa vie. «Elle est quelqu’un avec qui je peux être moi-même en toute liberté», a-t-il déclaré. «Elle mène une vie assez folle, mais nous savons nous retrouver, louer un bateau pour la journée ou simplement rentrer nous détendre.»

Une présence qui dérange

Reste que sa nouvelle visibilité au bord des circuits ne plaît pas à tout le monde. Certaines réactions jugées excessives – larmes face caméra, gestes très démonstratifs – lui ont valu des critiques sur les réseaux sociaux, où chaque expression est scrutée. Et une petite phrase lancée au sujet de Max Verstappen, affirmant qu’il «ne gagne que par chance», a évidemment enflammé le paddock.

Sur son compte Instagram, les réactions vont du simple étonnement à la critique virulente. Certains internautes s’interrogent, sous la photo que la jeune femme a postée avec son compagnon, la première sur son compte : «Quel autre sport visera-t-elle la prochaine fois ?». Ou soulignent : «Wow, il est maintenant assez bon pour être posté.» D’autres rappellent avec ironie : «Juste une question de temps avant la rupture» ou encore «Bien sûr, il fallait poster ça maintenant après qu’il a gagné le championnat, et pas quand vous vous êtes embrassés pour la première fois publiquement dans le paddock.» Certains commentaires sont plus directs et critiques : «On dirait que tu t’accroches à tout homme qui réussit pour booster ta propre carrière, c’est de l’or à l’état pur. Félicitations.»

S’ajoute à cela une tendance lourde : les retransmissions filment de plus en plus les compagnes des pilotes, devenues malgré elles des personnages secondaires du spectacle. Carlos Sainz, désormais chez Williams, n’a pas hésité à qualifier ce choix de «manque de respect» envers les pilotes, pointant notamment les images récurrentes de Magui Corceiro. La principale concernée, elle, a calmement répondu que les angles de caméra ne dépendaient pas d’elle et qu’elle ne faisait que vivre sa vie aux côtés de l’homme qu’elle aime. Une mise au point insuffisante pour éteindre la polémique : l’ascension fulgurante de Magui dans l’univers très codé de la F1 interroge, fascine ou dérange… parfois tout à la fois.