Philippe Colet, Strasbourg :

« Je tiens à remercier les quatre personnes, deux hommes et deux femmes, qui ne se connaissaient pas et ont prêté assistance à un motard accidenté, jeudi 6 novembre à l’embranchement vers le Wacken près du marché gare de Cronenbourg.

Le motard, c’est moi et je ne me rappelle de rien – j’ai repris conscience aux urgences à Hautepierre en me demandant ce que je faisais là – l’ami motard qui était devant moi, m’a dit que ces quatre personnes qui se sont arrêtées ont été formidables.

Elles ont placé une voiture pour sécuriser la zone et sont restées jusqu’à l’arrivée de la police et de l’ambulance. Je ne vous connais pas et ne me rappelle de rien, mais je ne vous oublierai pas.

J’espère que vous aurez connaissance de ce petit mot qui témoigne de toute ma reconnaissance et de vos magnifiques qualités.

Merci aussi, bien sûr, aux pompiers et au secouriste qui m’a parlé dans l’ambulance, même si je disais n’importe quoi, et aux services, scanner, radio (qui se sont révélés rassurants) de Hautepierre ce soir-là. »

Mobilisation générale : le marché de Noël en vue

Marie-Antoinette Meyer, Strasbourg :

« 7 h jeudi 13 novembre, les machines jaunes et bruyantes se sont mises en branle aux aurores. Il s’agit d’activer au plus vite le rebouchage des trous, bitumer, peindre en blanc le goudron à peine sec, ranger les barrières place des Halles, place d’Austerlitz, panser les plaies au plus vite pour faire place nette aux camions qui déposeront des chalets, aux cars qui achemineront les hordes de touristes.

Place aux jeux, au grand barnum de Noël. Malheureux Strasbourgeois que nous sommes, il nous faudra faire bonne figure. Nous habitons la capitale de Noël , que diable. Alors attention aux feuilles non ramassées, aux vélos non éclairés, aux embouteillages tellement prévisibles. Place à la magie de Noël ! »

Je ne comprends pas, j’aimerais qu’on m’explique…

Nadine Muller, habitante de la Krutenau à Strasbourg :

« Pourquoi les stations “Broglie” “Alt Winmärik” et “Langstross” sont fermées et que toute la foule se retrouve concentrée (ou plutôt parquée, avec des barrières) place de l’Homme de Fer ?

Pourquoi la place des Halles est desservie par les trams mais plus par le bus C6 ?

Pourquoi la ligne 10 est coupée en deux et ne dessert plus les stations entre le pont Saint-Nicolas et la Gallia ?

Comment doit faire une personne qui vient à Strasbourg pour passer les fêtes en famille, arrive à la gare et doit se rendre rue des Orphelins ?

Elle devra être cherchée en voiture  !

À Strasbourg, on oublie trop souvent que tous les habitants ne sont pas des cyclistes, et les piétons, pas forcément de bons marcheurs ! »