Sans pointer nommément l’équipe municipale en place, les exemples listés au fil des 22 pages du document ciblent les projets et la méthode de la mandature Hurmic. Même si la présidente de l’association de la barrière de Toulouse, Dominique Hofmann, reconnaît que celle-ci « a essayé de faire mieux ».

À moins de cent jours des élections municipales, le collectif constitué en septembre porte donc sur la place publique son « livre blanc » face à des projets urbains “déconnectés des réalités de terrain et faisant fi des spécificités géographiques et sociologiques des quartiers”. « Pour en finir avec la pratique du passage en force », ses membres demandent aux candidats de « s’engager publiquement […] sur une méthodologie pour construire une démocratie argumentée impliquant pleinement les habitants et associations dans les décisions prises ».

Transparence et équité

Pointant collectivement « une communication déficiente », le collectif Les Voix de Bordeaux sollicite une rencontre avec les candidats « pour bâtir de nouvelles relations ». Ils veulent aussi connaître « leurs projets urbains pour la future mandature » comme savoir le rôle qui sera dévolu aux associations représentatives des résidents. Ce, afin que la concertation – qualifiée « d’alibi » voire « d’escroquerie » – revête une dimension implicative.