Le couple franco-allemand se fracture au sujet de l’industrie. Au cœur de la dispute : l’automobile. Il faut dire que, de l’autre côté du Rhin, la question de la préférence européenne porte moins qu’en France, pour des raisons idéologiques mais aussi de commerce extérieur, les constructeurs allemands étant bien plus tournés vers la Chine. Mais la question s’est cristallisée, aussi, sur la remise en cause des règles sur les émissions de CO2 qui prévoient la fin de la vente de véhicules neufs thermiques et hybrides à partir de 2035. La France, avec l’Espagne, s’opposait à une révision trop drastique. A l’inverse, l’Allemagne, l’Italie et certains pays d’Europe de l’Est, se faisant les porte-voix des constructeurs, prônent pour que soient autorisées des solutions qui sont loin d’en être au vu de l’urgence climatique. Après un report d’une semaine, l’issue de cette joute est maintenant fixée au mardi 16 décembre.

Voilà près d’un an que