Par Yvan Styve
– Publié le
15 Déc 2025 à
08:00

Le réalisateur de Titanic dévoile
les coulisses de la fin du tournage du film. Laurent Delahousse lui
pose la question qui obsède les fans depuis trente ans.

Les grands cinéastes façonnent nos émotions collectives et
nourrissent nos questionnements les plus tenaces. Certains choix
artistiques traversent les décennies sans jamais perdre leur
pouvoir de fascination ni leur capacité d »émouvoir. Ce dimanche 14
décembre, le plateau de France 2 accueille une légende vivante du
septième art. James Cameron accepte de revenir sur les décisions
créatives qui continuent d’alimenter les débats passionnés. Par
ailleurs, le journaliste Laurent Delahousse ose enfin aborder la
question mythique qui hante les spectateurs du monde entier. Cette
rencontre a permis de lever le voile sur plusieurs mystères
entourant les œuvres emblématiques du réalisateur canadien.

La mort de Jack, une nécessité dramaturgique selon James
Cameron

Ce 14 décembre, Laurent Delahousse confronte le cinéaste ç
l’interrogation qui obsède les fans depuis près de trente ans. En
effet, pourquoi Jack devait-il obligatoirement disparaitre dans les
eaux glacées de l’Atlantique Nord ? Le réalisateur tranche la
question avec une franchise désarmante. « Jack doit mourir,
c’est la loi. C’est ce qui est écrit sur la page 147 »,
déclare-t-il sans détour. Pour James Cameron, cette fin tragique
s’imposait naturellement par la dramaturgie à l’image de Roméo et
Juliette. D’ailleurs, le cinéaste analyse également l’attachement
viscéral du public envers ces personnages emblématiques du septième
art. « Les téléspectateurs sont tombés amoureux de ces
personnages et ne veulent pas les voir mourir », explique-t-il
avec lucidité. Néanmoins, Rose survit et incarne cette résilience
qui continue de toucher profondément les spectateurs aujourd’hui.
En outre, rappelons qu’en 2023, le scénariste
avait quand même fait rejouer la scène
pour vérifier
scientifiquement si Jack aurait effectivement pu survivre sur cette
fameuse planche de bois.

Avatar 2 propulse James Cameron au sommet des artistes les mieux
payés

Sorti en 2022, Avatr : la voie de l’eau franchit le milliard de
dollars de recettes mondiales en seulement deux semaines. Ainsi,
cet exploit rarissime s’avère d’autant plus lucratif pour le
réalisateur qui cumule plusieurs casquettes. En effet, James
Cameron touche des revenus multiples grâce à ses rôles de
scénariste, réalisateur et coproducteur du film. Comme Fobes le
précise, il perçoit également des bonus substantiels indexés sur
les performances spectaculaires au box-office mondial. Cette manne
financière rapide lui permet d’intégrer le classement annuel des
artistes ayant gagné le plus d’argent. Par ailleurs, la dynamique
commerciale ne ralentit absolument pas après ce démarrage fulgurant
que les écrans du monde. Début 2023, le film engrange près d’un
milliard de dollars supplémentaires et porte ses recettes totales à
2,2 milliards. De surcroît, ces chiffres vertigineux n’incluent
même pas les revenus issus des ventes physiques et numériques à
venir. D’ailleurs, les fans avaient patienté treize longues années
pour découvrir ce deuxième volet tant attendu de la saga.
Toutefois, le scénariste canadien
avait rassuré tout le monde en 2020 concernant les deux derniers
tomes
.

La fortune colossale d’un visionnaire installé loin
d’Hollywood

Ce triomphe financier colossal était pourtant loin d’être acquis
dès le départ selon les analyses de l’industrie. En effet, James
Cameron reconnait lui-même que la rentabilité du film dépendait
d’un seuil critique d’environ 2 milliards de dollars. Par
conséquent, avec un budget estimé à près de 350 millions et plus de
100 millions de frais marketing, la mission semblait périlleuse.
Néanmoins, cette superproduction accomplit son objectif et rassure
largement les studios sur la rivalité commerciale de la franchise.
Avec 95 millions de dollars encaissés sur l’année 2022, le cinéaste
décroche la huitième place des artistes les mieux rémunérés. Il se
positionne ainsi derrière Brad Pitt, les Rolling Stones, Genesis ou
encore Sting au classement des revenus artistiques. À 68 ans, le
réalisateur habite désormais loin d’Hollywood dans une vaste
propriété située en Nouvelle-Zélande avec son épouse Suzy Amis. Il
continue d’ailleurs d’investir cette fortune considérable dans deux
passions dévorantes que sont l’exploration sous-marine et le
financement de projets cinématographiques toujours plus ambitieux
et spectaculaires pour le grand écran mondial.