Le conseil municipal du 15 décembre marquera une étape décisive dans la transformation du bourg d’Orvault avec la mise au vote des cessions foncières pour 1,5 million d’euros, des îlots Mairie , Vieux Chêne et Jeanne-d’Arc au profit de l’aménageur Bâti Nantes. Ces ventes lanceront concrètement un projet global initié en 2021 et guidé par un plan élaboré en 2023 avec un panel citoyen, prévoyant notamment de nouveaux commerces et services publics – multi-accueil, espaces associatifs, pôle santé, halle de marché. « Le projet vise un équilibre global entre vitalité commerciale, qualité résidentielle, préservation de l’esprit village et amélioration des mobilités » , précise Jean-Sébastien Guitton, maire écologiste (non encarté), lors d’un point presse en amont du conseil. Les aménagements prévus amélioreront la mobilité grâce à de nouveaux cheminements et à un futur axe cyclable. Parallèlement, 42 logements sociaux seniors seront livrés en 2026, tandis qu’environ 120 logements supplémentaires seront construits d’ici 2032.

Une caméra de vidéosurveillance est installée à la Ferme du Bignon, deux autres sont prévues à Plaisance, tandis que trois sont projetées dans le bourg d’Orvault, après la série de cambriolages des commerçants cet été. Archives
Le conseil municipal examinera également la mise en place du cadre d’usage de la vidéoprotection, déployée à titre expérimental pour répondre aux dégradations, trafics et effractions constatés. Cet outil, complémentaire aux actions de prévention et à la présence humaine renforcée depuis 2021 , insiste le maire, a déjà été installé à la Ferme du Bignon et l’est en cours à Plaisance, tandis que trois caméras sont projetées dans le bourg après la série de cambriolages des commerçants cet été. La Ville propose l’adoption d’une charte déontologique garantissant une utilisation strictement sécuritaire, proportionnée, irréprochable et respectueuse des libertés individuelles : données protégées, agents habilités uniquement, conservation limitée à trente jours, absence totale de technologies automatisées ou de reconnaissance faciale. Elle prévoit aussi la création d’un comité d’éthique associant élus, État, Police nationale, associations et experts, chargé d’examiner les pratiques, suivre les statistiques, traiter les sollicitations citoyennes et publier un rapport annuel, assurant un contrôle démocratique continu. Jean-Sébastien Guitton l’affirme : Cette transparence du cadre d’utilisation est importante pour nous.