Une soixantaine d’éducateurs de rue sont rassemblés devant le conseil départemental. Ils entament leur quatrième semaine de grève. Ils refusent le passage à 1 607 heures de travail, qui se traduiraient par des jours de congé en moins, « donc une détérioration de nos conditions de travail », commente Céline Mazan, déléguée syndicale de la CGT.

Plus de 45 éducateurs de rue interviennent auprès des 11-25 ans, en difficultés sociales ou médicales, parfois les deux. Environ 4 500 jeunes sont suivis par les éducateurs de rue. Ces professionnels spécialisés doivent rencontrer des élus du Département dans la journée.