Par

Maréva Laville

Publié le

15 déc. 2025 à 12h55

Les téléchargements d’images à caractère pédopornographique sont regardés de très près par les forces de l’ordre. En octobre 2025, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse et de la cellule cybercriminalité ont mis la main sur un jeune homme de 24 ans, jusque-là sans antécédent judiciaire.
Mais le 10 décembre 2025 dernier, au terme d’une comparution immédiate au tribunal correctionnel de Toulouse, le vingtenaire a bel et bien vu s’ouvrir son casier judiciaire avec une inscription au B2 et au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Des milliers d’images pédopornographiques

Les enquêteurs avaient retrouvé sur ses supports pas moins de 2 470 fichiers à caractère pédopornographique téléchargés à partir de sa ligne internet. Durant l’audience, le mis en cause a reconnu l’intégralité des faits « tout en disant ne pas être attiré sexuellement par les enfants », souligne le parquet de Toulouse.

Mais l’activité a pourtant duré cinq ans, entre le 1ᵉʳ janvier 2020 et le 15 octobre 2025, jour de son arrestation à Merville, au nord-ouest de Toulouse.

18 mois de prison avec sursis

Les juges ont donc retenu le téléchargement de plus de 700 fichiers sur cette durée de cinq ans, et ont condamné le jeune homme à 18 mois d’emprisonnement intégralement assortis d’un sursis provisoire.

Il est donc ressorti libre, mais avec l’obligation pendant deux ans de se soigner et avec l’interdiction d’exercer des activités en lien avec des mineurs pendant 10 ans. En complément de ses inscriptions au Fijais et casier judiciaire. Les scellés ont, quant à eux, évidemment été confisqués.

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