Pour le dernier conseil municipal de l’année, les élus du Pradet se sont réunis afin d’évoquer les affaires courantes.
Si plusieurs délibérations ont été adoptées sans difficulté, certaines ont créé le débat. Parmi elles, celle sur le renouvellement de la convention de coordination entre la police municipale et la police nationale. Présentée comme « un outil destiné à renforcer la coopération entre les forces de sécurité », cette convention a toutefois fait réagir les élus de l’opposition, dont une partie y voit « un document trop administratif et dépourvu de véritable orientation politique ».
« Un texte qui doit traduire une vision et des choix clairs »
Valérie Rialland, élue du groupe Pour les Pradétans, a dénoncé une absence de choix clairs en matière de sécurité. « La convention de coordination est un outil de mise en œuvre de la stratégie municipale de sécurité et de prévention, qui relève du maire. Autrement dit, ce texte est bien plus qu’un simple formalisme administratif. Il doit traduire une vision municipale, des priorités et des choix politiques clairs », a-t-elle déclaré. Selon elle, la convention soumise au vote se contente de « renforcer les procédures sans s’interroger sur leur efficacité réelle sur le terrain. On coche des cases administratives sans jamais dire ce que l’on veut réellement changer pour les Pradétans », a-t-elle poursuivi.
L’élue regrette aussi l’absence d’éléments concrets comme « la définition de périmètres prioritaires, des objectifs lisibles ou encore des indicateurs de résultats. Ce sont des outils sans vision véritable. Ce n’est pas une politique de sécurité, c’est un dispositif », a-t-elle conclu. Pour ces raisons, le groupe Pour les Pradétans a choisi de s’abstenir lors du vote de la délibération.
Bernard Pezery, du groupe Semper Supra Det, a lui aussi exprimé ses réserves après avoir comparé la convention de 2023 à celle présentée lors du conseil municipal. « J’ai le sentiment qu’avec cette convention, la police municipale devient subalterne de la police nationale, avec un équilibre qui n’est pas à l’avantage de la municipale », a-t-il estimé. Il a également pointé des modifications concernant les véhicules, « sans que les raisons de ces changements ne soient clairement expliquées. Est-ce une question financière ou un autre élément qui justifie cela ? », s’est-il interrogé.
En réponse, le maire de la ville, Hervé Stassinos, a rappelé que la convention de coordination n’est « qu’un des outils à la disposition de la municipalité pour assurer la sécurité sur la commune. Nous avons plusieurs partenaires et nous sommes tous très sensibles à la protection de la population », a-t-il affirmé, en défendant une approche globale et partenariale de la sécurité locale.
Un chèque remis à l’association P’tite Parenthèse
À l’issue de la séance du conseil municipal, et dans le cadre de l’opération Octobre rose, un chèque d’un montant de 5 000 euros a été remis à l’association P’tite Parenthèse. « Lors du Mondial de la moule 2025, des tee-shirts arborant le ruban rose ont été proposés à la vente, ce qui a permis la collecte de 2 000 euros. Parallèlement, la recette intégrale des tickets du carrousel achetés tout au long du mois d’octobre, d’une valeur de 3 000 euros, a été dédiée à la lutte contre le cancer du sein », précise la mairie qui rappelle son engagement en faveur de cette cause, et son soutien aux acteurs de proximité qui accompagnent les proches.