Bruxelles lâche du lest sur l’interdiction de vendre des véhicules neufs thermiques. Mais impose des contreparties.
L’Allemagne a-t-elle remporté le combat contre l’interdiction du moteur thermique en 2035 ? Le Bavarois Manfred Weber, chef du Parti populaire européen (PPE), qui rassemble les droites du continent, s’en est en tout cas vanté dès vendredi, à l’issue d’un sommet à Heidelberg, avec le chancelier Friedrich Merz. « La fin des moteurs à combustion est de l’histoire ancienne », a-t-il proclamé, se félicitant d’avoir obtenu gain de cause auprès d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission. Selon lui, les constructeurs comme BMW et Audi pourront continuer après 2035 à produire des moteurs à essence et diesel, grâce à une flexibilité dans l’objectif qui passerait de 100 % d’électrique à 90 %.
Les constructeurs, équipementiers et fournisseurs de l’industrie automobile européenne en auront le cœur net ce mardi après-midi, lorsque Stéphane Séjourné, le vice-président de la Commission dévoilera en compagnie de trois autres commissaires les « flexibilités » promises en réponse…
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