• Des agriculteurs en colère contre l’abattage de troupeaux affectés par la dermatose nodulaire contagieuse bovine poursuivent leur mobilisation dans le Sud-Ouest.
  • La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, s’est rendue ce lundi 15 décembre dans le Sud-Ouest, où la crise bat son plein.
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Dermatose nodulaire : les agriculteurs mobilisés

Les éléments marquantsVACCINATION ÉLARGIE19:21

La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a affirmé que l’élargissement de la zone de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le sud du pays était un « premier infléchissement du protocole » sanitaire, qui répond à une des demandes des éleveurs.

« Les agriculteurs m’ont demandé qu’on puisse élargir le territoire de la vaccination et je les ai entendus. C’est la raison pour laquelle nous avons établi un cordon sanitaire, d’une part, pour vacciner plus largement et puis aussi protéger le reste du territoire national », a déclaré la ministre à BFMTV.

« C’est un premier infléchissement du protocole. Il était attendu par plusieurs organisations syndicales et j’ai souhaité y répondre. C’est la raison pour laquelle nous vaccinerons entre 600.000 et 1 million de bovins dans un délai que j’espère le plus court possible », a-t-elle dit.

« Nous avons 125.000 éleveurs en France, 16 millions de têtes de bovins. Moi, je veux être aux côtés des éleveurs d’Occitanie qui, malheureusement, ont été touchés par la maladie ou qui craignent de l’être. Mais je veux protéger aussi l’intégralité du cheptel français », a-t-elle martelé.

Minute par minuteAGRICULTEURS EN COLÈRE20:42

Alors que la ministre de l’Agriculture est attendue dans le Sud-Ouest, les agriculteurs mobilisés attendent toujours un changement de doctrine. Le point avec ce sujet de TF1. ⬇️

Dermatose nodulaire : la colère des agriculteursSource : TF1 Info

Dermatose nodulaire : la colère des agriculteursLogo lectureDERMATOSE : CE QUE L’ON SAIT19:49

Mortalité, propagation, vaccin : le vrai du faux sur la dermatose nodulaire, expliqué par la journaliste Lucile Devillers sur le plateau de LCI. ⬇️

Dermatose nodulaire : le vrai du fauxSource : TF1 Info

Dermatose nodulaire : le vrai du fauxLogo lectureFOIX19:45

Plus de 200 maires et élus locaux d’Ariège se sont rassemblés à Foix devant la préfecture pour appeler l’État à dialoguer avec les agriculteurs pour réévaluer le protocole de lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Dans ce département directement touché par un cas de DNC, et l’abattage de 200 vaches qui en a résulté, une centaine d’agriculteurs ont investi un rond-point à Tarascon-sur-Ariège et bloquent depuis vendredi la RN 20, principal axe routier entre Toulouse et la principauté d’Andorre.

« Il est urgent de les écouter et qu’un dialogue constructif soit remis en place », ont écrit les élus dans une lettre remise au préfet de l’Ariège. Dans ce texte, ils demandent « de faire remonter à notre gouvernement la nécessité de réinterroger le protocole d’abattage total des bovins, en envisageant un abattage ciblé des animaux infectés, en fonction de leur état clinique et du risque de propagation de la maladie ».

A64 BLOQUÉE19:25

« Il va y avoir une révolte agricole », affirme le secrétaire général adjoint de la FDSEA de Haute-Garonne, Luc Mesbah, sur le point de blocage de l’autoroute A64 au niveau de Carbonne. ⬇️

Colère agricole : l’A64 toujours bloquéeSource : TF1 Info

Colère agricole : l'A64 toujours bloquéeLogo lectureVACCINATION ÉLARGIE19:21

La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a affirmé que l’élargissement de la zone de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le sud du pays était un « premier infléchissement du protocole » sanitaire, qui répond à une des demandes des éleveurs.

« Les agriculteurs m’ont demandé qu’on puisse élargir le territoire de la vaccination et je les ai entendus. C’est la raison pour laquelle nous avons établi un cordon sanitaire, d’une part, pour vacciner plus largement et puis aussi protéger le reste du territoire national », a déclaré la ministre à BFMTV.

« C’est un premier infléchissement du protocole. Il était attendu par plusieurs organisations syndicales et j’ai souhaité y répondre. C’est la raison pour laquelle nous vaccinerons entre 600.000 et 1 million de bovins dans un délai que j’espère le plus court possible », a-t-elle dit.

« Nous avons 125.000 éleveurs en France, 16 millions de têtes de bovins. Moi, je veux être aux côtés des éleveurs d’Occitanie qui, malheureusement, ont été touchés par la maladie ou qui craignent de l’être. Mais je veux protéger aussi l’intégralité du cheptel français », a-t-elle martelé.

« CONSENSUS SCIENTIFIQUE »18:14

Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a appelé, lors d’un échange avec des représentants des éleveurs à Montgiscard (Haute-Garonne), à suivre « le consensus scientifique » pour limiter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

« Nous on n’est pas là pour suivre le gouvernement, nous on est là pour suivre ce qu’est aujourd’hui le consensus scientifique porté par les gens qui connaissent cette maladie », a déclaré Arnaud Rousseau, ajoutant qu’il n’est pas opposé à un changement de protocole « si le consensus scientifique devait évoluer ».

Depuis l’apparition de la DNC en France en juin dernier, la stratégie de lutte contre la maladie repose sur l’abattage total des troupeaux touchés, une méthode vivement critiquée par la Coordination rurale et la Confédération paysanne qui appellent à la mise en place d’un nouveau protocole.

« Pour nous, l’ambition c’est de tuer le moins de vaches possible pour éradiquer cette maladie et par ailleurs faire en sorte que le marché ne s’effondre pas parce qu’on a aussi besoin que les agriculteurs continuent à vivre du prix de leurs produits », a estimé Arnaud Rousseau. Le président de la FNSEA a appelé l’État a être « extrêmement clair » sur la manière dont il accompagne les éleveurs « parce qu’il faut lever les inquiétudes ».

TAUREAUX16:59

Le sénateur du Gard Laurent Burgoa a plaidé en faveur d’une vaccination préventive contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) pour les élevages de taureaux de race camarguaise et espagnole, dont la disparition « en cas d’épizootie non maîtrisée » serait une « perte irréversible ».

« Une telle mesure, anticipatrice et responsable, permettrait de sécuriser les cheptels, de rassurer les éleveurs et de prévenir des abattages sanitaires aux conséquences humaines, culturelles et économiques dramatiques », a indiqué avoir écrit le sénateur Les Républicains (LR) à la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. 

Pour endiguer la propagation, les autorités avaient notamment interdit, à la mi-octobre, toute manifestation festive de bovins sur l’ensemble du territoire français. Si cette mesure a été levée le 6 novembre, les manades avaient choisi de la maintenir par précaution jusqu’à la fin de la saison.

D’après les chiffres du parc naturel régional de Camargue, datant de 2023, il y a environ 22.000 animaux de race camargue (raço di Biòu) dans le delta du Rhône, dont seulement quelque 5.000 vaches reproductrices. La DNC, présente dans une partie de l’Occitanie, n’a à ce jour pas touché le Gard, l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, où sont implantés ces élevages.

CORRÈZE16:23

Des opérations sont prévues en Corrèze à partir de demain 16 décembre, rapporte notre confrère La Montagne, à l’appel de trois syndicats agricoles.

MANIFESTATION16:14

Environ 70 tracteurs ont défilé dans les rues de Boulogne-sur-Mer pour dénoncer la gestion par l’État de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), à l’appel de la Coordination rurale des Hauts-de-France.

Les agriculteurs, venus du Pas-de-Calais, de l’Oise, de la Somme ou encore de l’Eure, ont déployé une large banderole « stop au massacre » en haut des remparts. La DNC fait l’objet d’une stratégie sanitaire reposant notamment sur l’abattage des troupeaux affectés, une méthode vivement contestée par une partie du monde agricole. Sophie Lenaerts, éleveuse et présidente de la Coordination rurale de l’Oise, a déploré une « hérésie », assurant « qu’il y a des alternatives ». 

Elle a réclamé un « autre protocole », avec un « abattage partiel » et la mise en place d’un « troupeau test » afin de mieux comprendre la maladie, estimant que les autorités manquent de données. La Coordination rurale réclame également l’expérimentation de traitements médicamenteux. « Nous voulons prouver qu’on peut soigner nos animaux » plutôt que les abattre et « détruire le travail de sélection de trois ou quatre générations », a insisté Mme Lenaerts.

BLOCAGE15:26

Annie Genevard est attendue dans le Sud-Ouest pour tenter de débloquer la situation. La ministre de l’Agriculture se veut ouverte au dialogue, mais son ministère n’envisage pas, à ce stade, de changement de doctrine face à l’épidémie. Le résumé dans ce sujet du 13H. ⬇️

LE POINT SUR L’EPIDEMIE14:40

À date, 113 foyers de dermatose nodulaire ont été détéctés en France depuis le début de la crise, en fin dernier. Ils sont tous éteints ou en passe de l’être. 

Par ailleurs, 3.300 bovins ont été abattus, soit 0,2 % du cheptel français, indique le ministère de l’Agriculture à TF1/LCI. 

DÉFENSE DE LA STRATÉGIE GOUVERNEMENTALE14:12

Culture Viande, qui regroupe les syndicats et entreprises spécialisées dans l’abattage et la découpe, a affirmé lundi « avec force » son soutien à la stratégie en vigueur contre la dermatose nodulaire contagieuse. 

Les mesures en vigueur – abattage systématique du troupeau affecté, restriction voire interdiction des mouvements d’animaux et vaccination obligatoire autour des foyers – « constituent à ce stade le seul dispositif permettant d’assurer une protection sanitaire efficace et de préserver le statut indemne de la France », affirme l’organisation dans un communiqué. 

« Toute inflexion de cette stratégie, notamment au profit d’une vaccination généralisée sur l’ensemble du territoire, représenterait un affaiblissement majeur du dispositif sanitaire national », estime-t-elle. « Un tel choix conduirait inévitablement à la perte du statut de pays indemne », condition d’une libre commercialisation des animaux et de la viande à l’exportation, jugent encore les représentants de la filière. 

LA FONDATION BRIGITTE BARDOT RÉAGIT13:40

Dans un communiqué, la Fondation Brigitte Bardot « dénonce, avec la plus grande fermeté, les abattages systématiques de bovins, ordonnés en ce moment-même sous prétexte de lutte contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) ». « Nous comprenons la gravité de la situation sanitaire. Mais l’abattage d’animaux sains, certes parfois malades mais asymptomatiques, n’est pas une réponse proportionnée. C’est un massacre bureaucratique inutile, insoutenable, et profondément injuste pour les agriculteurs, les animaux, et la société tout entière », affirme l’organisation. 

Ainsi, la FBB « exige une remise en cause urgente de ces mesures ». Dans ces conditions, il est urgent « de distinguer les animaux réellement contaminés de ceux qui ne le sont pas », estime-t-elle, caractérisant la vaccination « d’alternative viable » 

« DIALOGUE CONSTRUCTIF »13:25

Plus de 200 maires et élus locaux d’Ariège se sont rassemblés lundi à Foix devant la préfecture pour appeler l’État à dialoguer avec les agriculteurs pour réévaluer le protocole de lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). 

« Il est urgent de les écouter et qu’un dialogue constructif soit remis en place », écrivent les élus dans une lettre remise au préfet de l’Ariège. Dans ce texte, ils demandent « de faire remonter à notre gouvernement la nécessité de réinterroger le protocole d’abattage total des bovins, en envisageant un abattage ciblé des animaux infectés, en fonction de leur état clinique et du risque de propagation de la maladie ». « Une approche différenciée permettrait de limiter les pertes (…) tout en maintenant les efforts nécessaires pour contenir l’épidémie », plaident ces élus. 

UN CAS DANS L’AUDE11:57

Un nouveau cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été découvert au sein d’un élevage de Pomas, dans l’Aude. Il s’agit du premier foyer dans ce département. « Dès confirmation de la maladie ce dimanche, l’unité épidémiologique infectée, composée de dix bovins, a dû être abattue », indique la préfecture de l’Aude.

Après les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne, l’Aude est le 5e département d’Occitanie où un foyer de DNC est détecté.

« L’ANTICIPATION, PAS UN POINT FORT »11:06

« L’anticipation n’est pas le point fort de l’État. Depuis l’arrivée des cas en septembre dans les Pyrénées-Orientales, des présidents des chambres d’agriculture réclament une vaccination. Ils attendent encore la réponse de la ministre », déplore Jérôme Bayle, éleveur bovin et figure de la contestation des agriculteurs en début d’année 2024. 

UNE CRISE APPELÉE À S’AMPLIFIER ? 09:27

La gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire attise la colère latente des agriculteurs. Elle s’ajoute aux revendications sur le Mercosur et sur la baisse du budget de la Politique agricole commune (PAC). Le gouvernement espère rapidement trouver une solution pour éviter que la crise ne s’amplifie, et que les blocages ne se multiplient. 

Agriculteurs : la crise à éteindre avant les fêtesSource : TF1 Info

Agriculteurs : la crise à éteindre avant les fêtesLogo lecture« DISCUSSION OUVERTE »08:40

« La discussion est ouverte » autour d’une éventuelle suspension de la procédure de lutte contre la dermatose nodulaire, affirme la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. « La discussion est ouverte sur ce point et je ne veux pas vous donner de réponse catégorique aujourd’hui, parce que ce temps de dialogue est indispensable et il faut pouvoir y associer les professionnels », affirme-t-elle, sur France 2. « Ce que la science et les vétérinaires nous disent, ce que les pays étrangers ont appliqué, c’est trois piliers: le dépeuplement (l’abattage, NDLR), la vaccination et la restriction de mouvement », poursuit-elle. 

« SITUATION SOUS CONTRÔLE »08:24

« La situation est sous contrôle », martèle la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. 

BLOCAGES ET RASSEMBLEMENT08:13

Environ 200 personnes sont réunies à Benque (Haute-Garonne) dans le calme, ce lundi 15 décembre, indique la gendarmerie à TF1/LCI. Par ailleurs, les blocages se poursuivent sur l’A64 et l’A75. Enfin, 2 radars ont été brûlés dans la nuit à Servian, dans l’Hérault. 

MINISTRE DE L’AGRICULTURE EN OCCITANIE08:10

Des agriculteurs en colère contre l’abattage de troupeaux affectés par la dermatose nodulaire contagieuse bovine se mobilisent un peu partout en France. Selon nos informations, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rendra lundi en Occitanie.

Sujets de société[Vidéo]Publié hier à 8h53BLOCAGE PRÈS DE MONTPELLIER08:04

Les agriculteurs poursuivent le blocage sur le rond-point d’accès à l’autoroute A709, entre Vendargues et Baillargues, dans la région de Montpellier, rapporte Midi Libre. 

LE RN DÉNONCE LA « MÉTHODE SÉVÈRE » DU GOUVERNEMENT07:56

« Je comprends ces opérations de blocage, pas de violence, de destruction de matériel, mais on comprend le ras-le-bol », a dit ce matin sur TF1 le député et porte-parole du Rassemblement national Laurent Jacobelli. L’élu de Moselle dénonce le « sentiment d’acharnement » vécu par les agriculteurs, étouffés par « trop de normes », des « attaques des écologistes » et « un gouvernement qui s’en fiche absolument ». « Ils sentent que l’agriculture n’est plus soutenue aujourd’hui par la France au niveau européen », ajoute-t-il. 

« La méthode dure, sévère, qu’applique le gouvernement, comme si les êtres humains n’existaient pas, qu’il n’y avait que des tableaux, des chiffres, tout cela n’est plus possible. »

MACRON ET LE MERCOSUR06:46

Concernant le Mercosur, le président de la République constate que, à ce stade, « le compte n’y est pas pour protéger les agriculteurs français », affirme l’entourage d’Emmanuel Macron, à TF1/LCI, assurant que « les exigences françaises n’ont pas été remplies ». Le chef de l’Etat a, de ce fait, demandé un report de l’examen de l’accord à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

MACRON SUIT LES MOBILISATIONS DE PRÈS06:43

Emmanuel Macron suit « au plus près » la situation des agriculteurs « et les soutient comme il le fait depuis le premier jour », indique l’Élysée à TF1/LCI. « Sa seule boussole est de protéger ceux qui nous nourrissent et qui, pour beaucoup, éprouvent une grande souffrance », nous fait-on encore savoir. 

BLOCAGES SUR L’A6406:13

L’A64 a été une nouvelle fois bloquée cette nuit par des agriculteurs cette nuit, selon notre journaliste sur place.

Dermatose : Anne Genevard attendue de pied ferme en Occitanie, des blocages sur l’A64Source : TF1 Info

Dermatose : Anne Genevard attendue de pied ferme en Occitanie, des blocages sur l'A64Logo lectureANNIE GENEVARD ATTENDUE DE PIED FERME06:07

La ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rend ce lundi à Toulouse pour défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) qui touche certains bovins, critiquée par une partie du monde agricole en colère et de la classe politique. Alors que la crise sanitaire menace de devenir politique, la ministre va se rendre en Haute-Garonne dans l’après-midi « afin de lancer la campagne de vaccination » d’un million de bêtes, destinée à endiguer cette maladie dans le Sud-Ouest. Elle est attendue notamment à la préfecture pour une « réunion de crise sur la situation sanitaire et la campagne vaccinale ».

« Mon devoir est aussi de protéger 125.000 autres éleveurs qui ne veulent pas voir arriver la maladie chez eux, et de préserver 16 millions de bovidés », a-t-elle dit à L’Opinion. « La vaccination dans les zones concernées et dans le cordon qui les entoure, mesure centrale et déterminante pour enrayer la propagation de la maladie, constitue aujourd’hui le principal horizon d’espoir pour les éleveurs bovins », affirme le ministère, soutenu par l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs.

Routes bloquées ou déversement de lisier dimanche: des éleveurs de bovins ont multiplié les actions dans tout le Sud-Ouest, avant la venue lundi à Toulouse de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, dont ils contestent la gestion de l’épizootie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Le ministère de l’Intérieur a recensé 27 actions en fin d’après-midi,  rassemblant un peu plus de 1.000 agriculteurs. Dimanche soir vers 22h00, une soixantaine de tracteurs sont encore entrés sur l’autoroute A63 à Cestas, près de Bordeaux, pour bloquer le trafic en provenance de l’Espagne avant d’installer tables et barnums, à l’appel de la section girondine de la Coordination rurale.

Le mouvement entamé vendredi soir « continue et se développe », s’était réjoui dimanche matin Bertrand Venteau, président de ce syndicat très opposé, comme la Confédération paysanne, à l’abattage généralisé des bêtes des foyers affectés et exigeant une large vaccination du cheptel français de 16 millions de bovins contre cette maladie non transmissible à l’homme.

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Beaucoup de manifestants se disent « choqués » par l’utilisation de gaz lacrymogènes par les gendarmes en milieu de semaine en Ariège pour disperser les éleveurs qui bloquaient aux vétérinaires l’accès à la ferme touchée par le premier cas de DNC dans cette partie du pays.

Dimanche, près de 150 éleveurs et exploitants agricoles occupaient malgré le froid un rond-point et bloquaient la route vers l’Andorre, non loin de cette ferme des Bordes-sur-Arize où 200 vaches ont été abattues, a constaté un journaliste de l’AFP. 

Plus d’une centaine d’agriculteurs se sont aussi réunis devant une ferme de Haute-Garonne, dans l’attente des résultats des tests d’un bovin suspecté d’être infecté, et à Millau, la sous-préfecture de l’Aveyron a été recouverte de lisier, paille et pneus usagés.

La rédaction de TF1info