Kiri ou La Vache qui rit : quel meilleur fromage à tartiner
pour enfants ?
Goûter, sandwichs, lunch box… Les parents cherchent le
meilleur fromage à tartiner pour leurs
enfants, entre deux icônes qui ont bercé des
générations. Le Dr Jean-Michel Cohen a comparé
Kiri et La Vache qui rit, deux références du groupe Bel qui
trustent les rayons depuis des décennies. Objectif annoncé : aider
à choisir sans se tromper, entre nostalgie et étiquettes.
La question n’est pas anodine, car ces fromages fondus
s’invitent souvent au quotidien, pour le plaisir et pour le
calcium. Derrière l’emballage, il y a pourtant des
écarts de prix, de matières
grasses, de protéines et d’additifs. Le
face-à-face entre Kiri et La Vache qui rit promet des
surprises.
Ce que compare le Dr Jean-Michel Cohen : prix, matières
grasses, protéines
D’abord le ticket d’entrée. Selon ses relevés, Kiri coûte 13,24
€ le kilo quand La Vache qui rit s’affiche à 10,92 € le kilo. Et
côté nutrition, le Kiri plus crémeux monte à 29 g de matières
grasses pour 100 g, avec 9 g de protéines. La
Vache qui rit en compte 17,5 g de gras et 11,5 g de protéines pour
100 g. « En fait, dans le Kiri qui est le produit le plus cher,
j »avais moins de protéines et plus de matières grasses », a expliqué
le nutritionniste, cité par le Journal des Femmes.
À la question de sa préférence, le médecin a livré un usage très
concret à la maison : « Je tartine pour mes enfants avec la Vache
qui rit, et je leur donne une fois de temps en temps le Kiri »,
a-t-il ainsi déclaré.
Additifs, polyphosphates et sel : Kiri marque-t-il des points
?
Reste une nuance de taille. Les fromages fondus alignent une
liste d’ingrédients plus longue qu’un simple fromage frais, avec
stabilisants, colorants et des sels de fonte (dont
les polyphosphates) destinés à lier eau et gras.
D’après les éléments disponibles, La Vache qui rit contient ces
polyphosphates. Kiri, lui, s’en passe et revendique une recette
sans additifs de ce type. Et puis, le Kiri affiche aussi une teneur
en sel plus mesurée et une concentration plus
élevée en calcium aux 100 g.
Les phosphates soulèvent des questions. En cas d’apports élevés
chez les gros consommateurs, l’augmentation du phosphate dans la
paroi des vaisseaux « serait potentiellement néfaste puisqu’elle
constituerait un facteur de risque cardiovasculaire, en particulier
en cas d’insuffisance rénale », souligne l’UFC-Que Choisir.
Comment choisir le meilleur fromage à
tartiner pour vos enfants ?
En clair, tout dépend de vos critères au quotidien. Pour un
goûter régulier, regarder à la fois les macronutriments, le
prix, la présence d’additifs et le
sel aide à trancher sans culpabiliser.
- Vous visez moins de matières grasses, un peu
plus de protéines et un prix plus doux : La Vache
qui rit marque des points. - Vous cherchez une recette sans polyphosphates,
plus faible en sel et un peu plus riche en
calcium : Kiri reprend l’avantage.
Dernier réflexe utile : lire l’étiquette, varier les tartines
dans la semaine, et garder la portion à sa place dans un goûter
équilibré (pain, fruit, eau). Ce sont des fromages fondus,
pratiques et gourmands, à consommer avec mesure. Le choix existe,
et l’arbitrage se joue sur ce qui compte le plus pour votre famille
au quotidien.
