Publié : 18h13 par Dolorès CHARLES

Les Noces Rouges

Les Noces Rouges

Crédit : Dolorès CHARLES

A moins de 10 jours de Noël, voici une idée cadeau pour les amateurs de polars. L’auteur nantais, installé entre Pornic et la Thaïlande, Carl Pineau vient de sortir « Les Noces Rouges », chez Palémon éditions.

Pour ceux qui connaissent la série des « Nuits Nantaises », nous sommes cette fois dans les années 2010, et on retrouve l’inspecteur Greg Brandt. En toile de fond, Carl Pineau devenu écrivain sur le tard choisit toujours un fait de société, et cette décennie aura été marquée pour lui, par les gilets jaunes (2018).

« A chaque fois, je choisis le fait saillant d’une décennie pour situer l’enquête… hormis celui des années 80 qui couvrait la totalité des années 80, une décennie très particulière, avec beaucoup de liberté et très musicale.

Pour celui-ci, j’ai choisi la crise des gilets jaunes parce que c’est quand même quelque chose qui laissera des traces au niveau de notre société, mais ce n’est pas lié à l’enquête. Simplement, je situe l’intrigue pendant cette période des gilets jaunes. »

 

Un mariage qui sent la poudre

 

L’intrigue du roman, c’est « Greg Brandt qui aide son fils Loïc à enquêter sur la mort d’un trafiquant de banlieue de Bellevue tué à la Kalachnikov. On le connaissait déjà, ce trafiquant, dans d’autres opus des « Nuits Nantaises » notamment celui de 2005. Et ils se lancent à la recherche de qui l’a tué et pourquoi. La sœur de ce délinquant va leur annoncer qu’elle va se marier justement à Bellevue avec leur meilleur ami, Dario. Les deux policiers se disent, que c’est une très mauvaise idée et que ce mariage sans la poudre. » C’est comme ça que démarre « Les Noces rouges ».

Carl Pineau, avec Dolorès CharlesCarl Pineau, avec Dolorès Charles

L’importance des personnages féminins

 

Carl Pineau souligne l’importance et la richesse des personnages féminins dans ses œuvres, rejetant l’idée de personnages secondaires et valorisant la diversité des voix. « Il n’existe pas de personnage secondaire, mais il y a toujours de beaux personnages féminins. C’était vrai pour le roman « Pour quelques millions » qui se déroulait à Cuba et dans « Maudits Français » situé au Canada. J’aime bien travaillé les personnages féminins et j’aime même travaillé les voix féminines.

Dans « L’Arménien », je fais parler une femme psychiatre de 50 ans, contrastée avec un jeune coiffeur libertaire, à l’image des années 80. J’aime bien me glisser dans des peaux très différenes et travailler les voix au « Je », c’est ma passion d’auteur ! »

Carl Pineau, avec Dolorès CharlesCarl Pineau, avec Dolorès Charles

L’auteur exprime son attachement durable à Greg Brandt, un personnage qu’il a développé sur une décennie, soulignant l’importance de ce lien tant pour lui que pour ses lecteurs. « Je n’arrive pas à le quitter parce que j’y suis vraiment attaché. Ça fait quand même dix ans qu’on est ensemble et les lecteurs non plus. » Le personnage est décrit comme ayant une personnalité unique, à la fois intuitive, humaine, et capable de dureté quand nécessaire, ce qui lui confère une sagesse touchante.

Carl Pineau avec Dolorès CharlesCarl Pineau avec Dolorès Charles

Carl Pineau signe ici son 8ème roman, qui décrit bien la violence dans les quartiers nantais dévorés par le narcotrafic. Un autre volet des Nuits nantaises est déjà prévu, pour évoquer les années 2020.

Vous retrouvez « Les Noces Rouges, dans toutes les bonnes librairies pour 19 euros.

 

Dédicaces

 

Carl Pineau est en dédicaces dans l’ouest, il sera ce mercredi 17 décembre à l’espace culturel du centre Leclerc Atout sud, puis vendredi 19 décembre à l’espace culturel Leclerc Atlantis. Il passera aussi par Ancenis samedi (espace culturel Leclerc), Guérande mardi 23 et Pornic mercredi 24 décembre.