Bruxelles veut autoriser les constructeurs à proposer « d’autres types de technologies après 2035 » pour une part limitée de leurs ventes, d’après le commissaire européen Stéphane Séjourné.

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Publié le 16/12/2025 17:30

Mis à jour le 16/12/2025 18:37

Temps de lecture : 1min

Des voitures sur l'autoroute A10, le 25 août 2019. (THIERRY GRUN / ONLY FRANCE / AFP)

Des voitures sur l’autoroute A10, le 25 août 2019. (THIERRY GRUN / ONLY FRANCE / AFP)

La Commission européenne a proposé, mardi 16 décembre, de revenir sur l’une de ses mesures climatiques les plus emblématiques : l’interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique ou hybride à partir de 2035. L’Union européenne ne renonce pas à ses ambitions climatiques en assouplissant l’objectif du tout-électrique en 2035, mais adopte une approche « pragmatique » face aux difficultés rencontrées par l’industrie automobile, a défendu le commissaire européen Stéphane Séjourné dans un entretien à l’AFP.

Plutôt qu’un passage au 100% électrique, Bruxelles veut autoriser les constructeurs à proposer « d’autres types de technologies après 2035 » pour une part limitée de leurs ventes. « A partir de 2035, les constructeurs automobiles devront se conformer à un objectif de réduction de 90 % des émissions à l’échappement », précise la Commission européenne dans un communiqué. « Les 10% restants devant être compensés par l’utilisation d’acier à faible teneur en carbone fabriqué dans l’Union européenne ou par des carburants électroniques et des biocarburants. » 

Les constructeurs du Vieux Continent réclamaient des « flexibilités » depuis des mois, alors qu’ils sont plombés par des ventes durablement atones. Leurs rivaux chinois voient au contraire leurs parts de marché s’envoler, avec leurs modèles électriques aux prix attractifs. L’interdiction de vendre des voitures à moteur thermique à partir de 2035 était une mesure emblématique du Pacte vert européen pour aider l’UE à tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone en 2050. L’Europe, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les États-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales.