À 20 ans, Manon s’en sort mais reste prudente sur ses dépenses. « Des pâtes au saumon, je ne peux pas m’en faire. C’est beaucoup trop cher », admet-elle. Dans la file d’attente qui s’allonge, Anaïs se faufile pour récupérer un plateau. « Clairement, je ne pourrais pas vivre sans l’aide de mes parents. En plus, au Crous, la nourriture n’est pas toujours incroyable, mais là, on va se régaler », se réjouit la jeune femme, en Master pour devenir professeur des écoles.
« Lutter contre la précarité et créer des moments de convivialité »
Derrière les fourneaux, Rémy, cuisinier au Crous depuis trois ans, s’active. Chaque midi, près de 1 100 repas sont servis ici. « Tous les ans, on perpétue cette tradition », se réjo…